De notre côté, avec mon confrère Maxime Giraudeau, nous consacrons un article à EDF, l'arbitre du prix de l'eau dans le projet.

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[4/4] Jusque-là confinés au Sud-Est de la France, ces projets de transfert d'eau s'exportent plus au nord. Et jamais ces projets n'avaient concerné trois bassins-versants différents. Le plafond de verre est-il prêt à sauter ?

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[3/4] Car sans l'apport en eau d'un autre bassin-versant, la Charente pourrait ne plus fournir suffisamment d'eau potable ni d'irrigation agricole.

[2/4] Des études sont actuellement menées par les départements de la Corrèze et des Charentes pour étudier les différents scénarios d'un transfert d'eau inédit, sur près de 200 km.

Des drapeaux, capes et tissages aux couleurs et aux symboles de leur lutte pour construire « une mémoire de ces luttes-là » et « montrer notre réalité » explique Clara Niveau-Juteau, étudiante aux Beaux-Arts de Poitiers à l'origine d'une cape représentant un héron et une outarde (voir photo).

Mais dans les années 2000, l'agglomération blésoise a lancé un plan de désurbanisation du quartier.

Le premier cas français de désurbanisation préventive pour gérer le risque inondation.

400 habitants ont dû quitter les lieux. Non sans mal.

Reportage sur place pour @reporterre.bsky.social

Pour plus d'infos :
objectifaquitaine.latribune.fr/agroalimenta...

Et pour la suite ? La société coopérative anonyme de l’eau des Deux-Sèvres devra entamer une procédure de dérogation espèces protégées, et la décision revient au ministère.

Si elle ne l'obtient pas, les travaux des trois bassines ne pourront pas démarrer, et Sainte-Soline sera inutilisée.

MAIS pour la bassine de Sainte-Soline, déjà raccordée à une douzaine d'exploitations agricoles et remplie d'eau, pourra être utilisée cette année malgré la suspension de son autorisation !

« La cour retient que pour les quatre réserves les plus proches de cette zone, le projet est, compte tenu de ses caractéristiques, de nature à détruire tout ou partie de l’habitat de cette espèce et lui porte une atteinte caractérisée » peut-on lire dans la décision de justice.

[Bassines du bassin de la Sèvre Niortaise-Mignon]

La décision de la cour d'appel administrative de Bordeaux est tombée aujourd'hui : les quatre bassines visées par le rapporteur public sont suspendues en l'absence de dérogation espèce protégée concernant l'outarde canepetière.

Chaque semaine depuis la rentrée, on a testé le format en présentiel.

L'idée : confronter nos idées de sujets pour trouver ensemble le meilleur angle et convaincre les rédactions.
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Quelques articles pour approfondir :
- www.lemonde.fr/planete/arti...
- www.ouest-france.fr/environnemen...

En mai 2024, la Cour administrative d’appel avait autorisé la construction des 22 bassines dans le bassin de la Boutonne. Et ce, alors que le tribunal administratif de Poitiers les avait annulées en première instance, notamment en raison de l’impact sur l’outarde canepetière.