Anaïs
@nanoushkah.bsky.social
S'endort en comptant le nombre de séries qu'il lui reste à voir • Abuse des parenthèses (et ne se soigne pas) • Cinéma • Littérature
💼 Acquisition & Développement TV
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Beaucoup aimé La mère de tous les mensonges en revanche dans lequel Asmae El Moudir explore elle aussi son passé en reconstituant les souvenirs de sa famille au Maroc pendant les années de plomb à l'aide d'une ville miniature. Introspection très fertile, singulière, déchirante.
March 3, 2024 at 5:54 PM
Beaucoup aimé La mère de tous les mensonges en revanche dans lequel Asmae El Moudir explore elle aussi son passé en reconstituant les souvenirs de sa famille au Maroc pendant les années de plomb à l'aide d'une ville miniature. Introspection très fertile, singulière, déchirante.
Dans Bye bye Tibériade, Lina Soualem retrace, via l'histoire de sa famille maternelle, le drame collectif de la Nakba. Pas totalement convaincue par certains choix formels (voix-off) mais un documentaire touchant sur le déracinement et le travail de mémoire.
March 3, 2024 at 5:53 PM
Dans Bye bye Tibériade, Lina Soualem retrace, via l'histoire de sa famille maternelle, le drame collectif de la Nakba. Pas totalement convaincue par certains choix formels (voix-off) mais un documentaire touchant sur le déracinement et le travail de mémoire.
🚨 Les 3 saisons de The Split sont disponibles sur Arte.tv !
On y suit les affres de la vie sentimentale d'avocats spécialisés dans le divorce. Et c'est signé Abi Morgan, la créatrice de The Hour.
Si vous aimez les dramas judiciaires & familiaux, c'est pour vous.
On y suit les affres de la vie sentimentale d'avocats spécialisés dans le divorce. Et c'est signé Abi Morgan, la créatrice de The Hour.
Si vous aimez les dramas judiciaires & familiaux, c'est pour vous.
March 2, 2024 at 12:12 PM
🚨 Les 3 saisons de The Split sont disponibles sur Arte.tv !
On y suit les affres de la vie sentimentale d'avocats spécialisés dans le divorce. Et c'est signé Abi Morgan, la créatrice de The Hour.
Si vous aimez les dramas judiciaires & familiaux, c'est pour vous.
On y suit les affres de la vie sentimentale d'avocats spécialisés dans le divorce. Et c'est signé Abi Morgan, la créatrice de The Hour.
Si vous aimez les dramas judiciaires & familiaux, c'est pour vous.
Retour réussi pour True Detective S4, envoûtant slow-burn atmosphérique qui se déploie dans la nuit polaire avec un tableau macabre à la Hannibal. La série actualise sa recette (duo mal assorti, polar mystique) à l'aune d'enjeux contemporains. Juste quelques réserves sur la résolution.
February 24, 2024 at 4:18 PM
Retour réussi pour True Detective S4, envoûtant slow-burn atmosphérique qui se déploie dans la nuit polaire avec un tableau macabre à la Hannibal. La série actualise sa recette (duo mal assorti, polar mystique) à l'aune d'enjeux contemporains. Juste quelques réserves sur la résolution.
Avec Le Successeur, Xavier Legrand continue d'ausculter la violence avec panache : glissement dans l'horreur efficace, tension qui va crescendo mais pas convaincue hélas par le scénario et la reproduction de cette violence comme fatum. Un peu comme un De Palma qui n'aurait pas éclos.
February 22, 2024 at 9:23 PM
Avec Le Successeur, Xavier Legrand continue d'ausculter la violence avec panache : glissement dans l'horreur efficace, tension qui va crescendo mais pas convaincue hélas par le scénario et la reproduction de cette violence comme fatum. Un peu comme un De Palma qui n'aurait pas éclos.
Frustrant La Bête. Bonello étend habilement le postulat d’Henry James dans un beau voyage dans le temps et les sentiments, bourré d'idées et de séquences inspirées, comme autant de visions désincarnées, mêlant les genres sans toutefois trouver l'unité et dépasser l'exercice de style.
February 10, 2024 at 12:10 PM
Frustrant La Bête. Bonello étend habilement le postulat d’Henry James dans un beau voyage dans le temps et les sentiments, bourré d'idées et de séquences inspirées, comme autant de visions désincarnées, mêlant les genres sans toutefois trouver l'unité et dépasser l'exercice de style.
La grâce d'Ilya Povolotsky porte bien son nom. Un road-movie taiseux, au long cours, où on avale autant de kilomètres de paysages russes que de non-dits entre un père et sa fille. Un peu comme si on tombait sur un négatif de Little Miss Sunshine. Sobre, beau.
January 27, 2024 at 4:53 PM
La grâce d'Ilya Povolotsky porte bien son nom. Un road-movie taiseux, au long cours, où on avale autant de kilomètres de paysages russes que de non-dits entre un père et sa fille. Un peu comme si on tombait sur un négatif de Little Miss Sunshine. Sobre, beau.
Le dernier des juifs s’empare d’un sujet casse-gueule avec poésie. Beaucoup aimé le héros que le décalage protège de la violence du monde, moins la forme (petit côté Woody Allen auquel je suis pas réceptive). J'en sors avec le sentiment d’un film qui se cherche encore un peu.
January 27, 2024 at 9:36 AM
Le dernier des juifs s’empare d’un sujet casse-gueule avec poésie. Beaucoup aimé le héros que le décalage protège de la violence du monde, moins la forme (petit côté Woody Allen auquel je suis pas réceptive). J'en sors avec le sentiment d’un film qui se cherche encore un peu.
Beaucoup aimé Animal. Une plongée naturaliste dans les coulisses du tourisme de masse où Sofia Exarchou capte l'usure des animateurs dans les temples du délassement grecs, filmés ici pour ce qu'ils sont : des prisons d'ennui où l'injonction à divertir revient à mourir.
January 20, 2024 at 9:56 AM
Beaucoup aimé Animal. Une plongée naturaliste dans les coulisses du tourisme de masse où Sofia Exarchou capte l'usure des animateurs dans les temples du délassement grecs, filmés ici pour ce qu'ils sont : des prisons d'ennui où l'injonction à divertir revient à mourir.
Sacrée réussite Les Chambres Rouges. Thriller tortueux, audacieux, parfois insoutenable (hors-champ grandiose mais pas que) qui se joue de nos attentes comme un Haneke tout en lorgnant sur le film de fantômes avec en creux, le portrait énigmatique d'une femme fascinée par le mal.
January 18, 2024 at 10:09 PM
Sacrée réussite Les Chambres Rouges. Thriller tortueux, audacieux, parfois insoutenable (hors-champ grandiose mais pas que) qui se joue de nos attentes comme un Haneke tout en lorgnant sur le film de fantômes avec en creux, le portrait énigmatique d'une femme fascinée par le mal.
Gros coup de coeur pour L'Etreinte qui capte avec une infinie justesse ce qui reste de l'amour après un deuil. Une BD intimiste, traversée par la culpabilité & l'obsession et transfigurée par le dessin organique et poétique de Laurent Bonneau. Si vous aimez Claude Sautet, foncez.
January 14, 2024 at 2:29 PM
Gros coup de coeur pour L'Etreinte qui capte avec une infinie justesse ce qui reste de l'amour après un deuil. Une BD intimiste, traversée par la culpabilité & l'obsession et transfigurée par le dessin organique et poétique de Laurent Bonneau. Si vous aimez Claude Sautet, foncez.
Jeunesse dépeint le quotidien d'ouvriers du textile sans commentaire ni interview. Tel un ethnologue, Wang Bing capte les interstices de vie (drague, taquinerie) qui s'insinuent entre le vrombissement des machines & l’aliénation au travail comme une forme de résistance. Puissant.
January 13, 2024 at 5:12 PM
Jeunesse dépeint le quotidien d'ouvriers du textile sans commentaire ni interview. Tel un ethnologue, Wang Bing capte les interstices de vie (drague, taquinerie) qui s'insinuent entre le vrombissement des machines & l’aliénation au travail comme une forme de résistance. Puissant.
Thérèse, Arthur Schnitzler
La descente aux enfers d’une femme qui cherche l’amour et tombe enceinte au début du XXe. Portrait minutieux mais assez désespéré qui se distingue par sa modernité (vision de la maternité, psychologie féminine).
Uniquement si vous avez le moral.
La descente aux enfers d’une femme qui cherche l’amour et tombe enceinte au début du XXe. Portrait minutieux mais assez désespéré qui se distingue par sa modernité (vision de la maternité, psychologie féminine).
Uniquement si vous avez le moral.
January 5, 2024 at 7:51 PM
Thérèse, Arthur Schnitzler
La descente aux enfers d’une femme qui cherche l’amour et tombe enceinte au début du XXe. Portrait minutieux mais assez désespéré qui se distingue par sa modernité (vision de la maternité, psychologie féminine).
Uniquement si vous avez le moral.
La descente aux enfers d’une femme qui cherche l’amour et tombe enceinte au début du XXe. Portrait minutieux mais assez désespéré qui se distingue par sa modernité (vision de la maternité, psychologie féminine).
Uniquement si vous avez le moral.
Lectures 2024
🎨 Perdue dans ses rêves (In träumen versunken) de Friedrich von Amerling
🎨 Perdue dans ses rêves (In träumen versunken) de Friedrich von Amerling
January 5, 2024 at 7:50 PM
Lectures 2024
🎨 Perdue dans ses rêves (In träumen versunken) de Friedrich von Amerling
🎨 Perdue dans ses rêves (In träumen versunken) de Friedrich von Amerling
Moins aimé certains VFX mais au global les décors sont somptueux (envie de revoir Le Cabinet du docteur Caligari), la musique de Jerskin Fendrix rend hyper bien le côté créature désarticulée et les costumes mes aïeux, gothiques et baroques comme j'aimerais les porter TOUS LES JOURS !
January 2, 2024 at 10:13 AM
Moins aimé certains VFX mais au global les décors sont somptueux (envie de revoir Le Cabinet du docteur Caligari), la musique de Jerskin Fendrix rend hyper bien le côté créature désarticulée et les costumes mes aïeux, gothiques et baroques comme j'aimerais les porter TOUS LES JOURS !
Avec Poor Things, Lanthimos ressuscite l'expressionnisme allemand pour dépeindre la quête initiatique d'une femme (un peu comme si Mary Shelley avait trituré Candide). Qqs longueurs mais un syncrétisme revigorant, drôle (merci le scénariste de The Great) et une direction artistique étourdissante.
January 2, 2024 at 10:12 AM
Avec Poor Things, Lanthimos ressuscite l'expressionnisme allemand pour dépeindre la quête initiatique d'une femme (un peu comme si Mary Shelley avait trituré Candide). Qqs longueurs mais un syncrétisme revigorant, drôle (merci le scénariste de The Great) et une direction artistique étourdissante.
Douce année 2024 à vous. Heureuse de vous compter dans ma bulle.
January 1, 2024 at 11:02 AM
Douce année 2024 à vous. Heureuse de vous compter dans ma bulle.
Un texte intime qui touche à l'universel. Rien lu de plus juste sur les relations hétéros et les petits mensonges qu'on se raconte, notamment pour accepter les injonctions et se maintenir sur le marché de la baisabilité. Lecture furieusement cathartique. Merci Ovidie !
December 30, 2023 at 4:08 PM
Un texte intime qui touche à l'universel. Rien lu de plus juste sur les relations hétéros et les petits mensonges qu'on se raconte, notamment pour accepter les injonctions et se maintenir sur le marché de la baisabilité. Lecture furieusement cathartique. Merci Ovidie !
Si vous cherchez une BD à la frontière entre le polar et le néo-western & que vous aimez la grammaire des films noirs (notamment le traitement des femmes), le style cinématographique, les héros cyniques et le dessin brutal et carré de Brüno, ceci est pour vous.
December 30, 2023 at 4:07 PM
Si vous cherchez une BD à la frontière entre le polar et le néo-western & que vous aimez la grammaire des films noirs (notamment le traitement des femmes), le style cinématographique, les héros cyniques et le dessin brutal et carré de Brüno, ceci est pour vous.
Touchée mais frustrée par L’innocence. L'mpression de n'avoir accédé à la quintessence de son cinéma que dans l'épilogue comme si sa grâce et sa sensibilité avaient été amoindries par l'artifice du scénario. Joli film néanmoins et magnifique partition du regretté Ryuichi Sakamoto.
December 30, 2023 at 12:03 PM
Touchée mais frustrée par L’innocence. L'mpression de n'avoir accédé à la quintessence de son cinéma que dans l'épilogue comme si sa grâce et sa sensibilité avaient été amoindries par l'artifice du scénario. Joli film néanmoins et magnifique partition du regretté Ryuichi Sakamoto.
"Ah ouais ? A moins de 50k, perso j'y vais pas."
December 26, 2023 at 8:20 AM
"Ah ouais ? A moins de 50k, perso j'y vais pas."