“LitCovid is the most comprehensive resource on the subject, providing a central access to 462,050 (and growing) relevant articles in PubMed. The articles are updated daily & are further categorized by different research topics (e.g. transmission)…”
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QUI A LE POUVOIR dans cette société ?

Voilà ce qu'il faut se demander pour apprécier une mesure et sa dangerosité.

Alors non, le HCERES n'est évidemment pas un rempart au fascisme mais bien un marche-pied.
Cette obstination à s'accrocher à un modèle managérial qui a clairement démontré empiriquement sa nuisance ces 20 dernières années est de l'ordre du déni.

Tout à fait d’accord. D’ailleurs ils évoquent les visites du juge des libertés comme qqchose de positif, comme si l’initiative venait du corps hospitalier, alors même que ça leur a été imposé de force suite à batailles juridiques des patients et très mal reçu.

L'enjeu n'est pas de réformer ou d'abolir certaines pratiques, on ne se préoccupe pas tant des droits fondamentaux que de l'image de la psychiatrie. Il faut à tout prix légitimer l'institution, malgré les contradictions. Paternalisme et euphémisations sont de mise.

Dans leurs discours, une obsession commune : garder le contrôle sur le langage employé pour désigner leur activité. Ne pas parler de chambre d'isolement (une pièce fermée à clé sous surveillance vidéo sans rien à faire dedans), mais de chambre "d'apaisement."

Ces cas de conscience qui parasitent toutes les journées des personnels de psychiatrie, sont plutôt bien résumés par le directeur qui demande explicitement à Thibaut de donner une image "déstigmatisante" de leurs activités, de ne pas les assimiler à de la "carcéralité".

22:30 sur l'Unité pour Malades Difficiles "C'est des malades qui vont être enfermés c'est ça?"
-"On n'emploie pas le mot enfermés nous, on est plus sur du soin, de l'accompagnement... sans consentement."

Parce qu'on ne luttera pas contre la fascisation du monde en acceptant nous même la mort de certaines catégories de personnes, et plus difficilement en étant nous même au fond de notre lit parce qu'on est durablement, voire à vie, malade.