Le débat public tourne aigre depuis quelques années avec un paysage politico-médiatique qui transforme systématiquement les demandeurs d’asile en fraudeurs & suspects.
Ce fut le cas pour les syriens qui fuyaient pourtant les prisons et salles de torture d‘Assad.

Mettons nous à leur place.

« Appel d’air » dites vous?

Et si on prenait le temps d’écouter les préférences des demandeurs d’asile ?

Cyclone Chido, punaises de lits, Éducation… pourquoi réfléchir aux solutions quand il suffit d’expliquer que c’est la faute des migrants?

Attiser les tensions à l’égard des étrangers est si rentable qu’acteurs politico-médiatiques ramènent chaque sujet à cette exclusive dimension.

On mérite mieux!

L’assassinat d’une surveillante dans un collège de Nogent nous bouleverse. Mais il doit aussi nous alerter.

La violence de la société des adultes & la brutalité de la parole politique à l’image de la rhétorique trumpiste, imprègnent le monde juvénile & nourrissent la violence.

Les citoyens européens ont depuis trop longtemps été dessaisis de la réflexion sur le sujet des demandeurs d’asile.

Le rejet, la suspicion et l’externalisation ne peuvent tenir lieu de seule politique à l’Europe. Ils ne font que la vulnerabiliser, nous vulnerabiliser.

N’est-il pas frappant que ceux qui sont hostiles à l’accueil digne des demandeurs d’asile, le soient aussi à l’aide publique au développement & la coopération internationale?

Alors qu’elles permettent la stabilité de pays vulnérables & la prévention de conflits provoquant les déplacements forcés?