L'enquête sur nos cités parisiennes continue !

Une certaine illusion de l'éviction du centre : la plupart de ceux qui vivaient dans le Paris des anciens arrondissements viennent en réalité de province et il s'agit probablement d'adresses relais 5/6

Pour certains quartiers plus éloignés, comme le faubourg Saint-Antoine, des effets de grappe indiquent que l'information a circulé de proche en proche. 4/6

L'information qui mène à l'opportunité d'investir circule dans des cercles géographiques relativement restreints : les acquéreurs habitent souvent dans des quartiers voisins du terrain. 3/6

Sans surprise pour des propriétaires issus des classes populaires, ils viennent majoritairement des quartiers populaires des rives gauche et droite, c'est à dire le centre et la moitié est 2/6

Et au passage un très beau dossier de la revue Histoire, Économie et Société vient de sortir à ce sujet shs.cairn.info/revue-histoi... Introduction | Cairn.info

Corentin Marion travaille en ce moment sur la circulation du concept de nation en France et l’Allemagne (et qu’on aura d’ailleurs l’occasion d’écouter cet après midi aux Rencontres du XIXe ☺️)

Et montre comment les « déracinés » de l’accaparement colonial ont sans cesse cherché par maints moyens à renouer et maintenir les liens qui les reliaient à cette terre

La thèse repose sur l’étude sur plus d’un siècle d’une ferme, de part et d’autre de l’indépendance. D. Guignard, sans refuser les rapports de domination de la situation coloniale, cherche à montrer comme aucune histoire sociale ne peut se satisfaire d’un récit tout fait