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J'ai des pleurs à mon œil qui pense,
Des trous à ma robe en lambeau;
Je n'ai rien à la conscience;
Ouvre, Tombeau.
Les Contemplations, livre VI, poème XXIV "En frappant à une porte"
J'ai des pleurs à mon œil qui pense,
Des trous à ma robe en lambeau;
Je n'ai rien à la conscience;
Ouvre, Tombeau.
Les Contemplations, livre VI, poème XXIV "En frappant à une porte"
2. Partager des recettes
2. Partager des recettes
J’aime les soirs sereins et beaux, j’aime les soirs,
Soit qu’ils dorent le front des antiques manoirs
Ensevelis dans les feuillages ;
Soit que la brume au loin s’allonge en bancs de feu ;
Soit que mille rayons brisent dans un ciel bleu
À des archipels de nuages.
Les feuilles d'automne
J’aime les soirs sereins et beaux, j’aime les soirs,
Soit qu’ils dorent le front des antiques manoirs
Ensevelis dans les feuillages ;
Soit que la brume au loin s’allonge en bancs de feu ;
Soit que mille rayons brisent dans un ciel bleu
À des archipels de nuages.
Les feuilles d'automne
Il me convient d'être avec les peuples qui meurent, je vous plains d'être avec les rois qui tuent.
Au retour d'exil, 1870
Il me convient d'être avec les peuples qui meurent, je vous plains d'être avec les rois qui tuent.
Au retour d'exil, 1870
Dans l’ombre où la rafale aux rafales succède,
Sans pilote, sans mât, sans ancre, sans abri,
Quelque vaisseau perdu jetait son dernier cri.
Je sortis. Une vieille, en passant effarée,
Me dit : — Il a péri ; c’est un chasse-marée.
Dans l’ombre où la rafale aux rafales succède,
Sans pilote, sans mât, sans ancre, sans abri,
Quelque vaisseau perdu jetait son dernier cri.
Je sortis. Une vieille, en passant effarée,
Me dit : — Il a péri ; c’est un chasse-marée.
Oui, contemplez l'hirondelle,
Les liserons;
Mais ne vous plaignez pas, belle,
Car nous mourrons!
Car nous irons dans la sphère
De l'éther pur;
La femme y sera lumière,
Et l'homme azur;
Les Contemplations, livre II poème XIX N'envions rien
Oui, contemplez l'hirondelle,
Les liserons;
Mais ne vous plaignez pas, belle,
Car nous mourrons!
Car nous irons dans la sphère
De l'éther pur;
La femme y sera lumière,
Et l'homme azur;
Les Contemplations, livre II poème XIX N'envions rien
L'humanité, sans loi, sans arche,
Suivant son sentier desséché,
Est comme un voyageur qui marche
Après que le jour est couché.
Les Rayons et les ombres, poème XL caeruleum mare
L'humanité, sans loi, sans arche,
Suivant son sentier desséché,
Est comme un voyageur qui marche
Après que le jour est couché.
Les Rayons et les ombres, poème XL caeruleum mare
L'homme reparut, il portait dans ses deux mains la poupée fabuleuse...,et il la posa debout devant Cosette en disant: "Tiens, c'est pour toi."...Cosette leva les yeux, elle avait vu venir l'homme ...comme si elle eût vu venir le soleil.
Les Misérables, partie II, livre III, chap VIII
L'homme reparut, il portait dans ses deux mains la poupée fabuleuse...,et il la posa debout devant Cosette en disant: "Tiens, c'est pour toi."...Cosette leva les yeux, elle avait vu venir l'homme ...comme si elle eût vu venir le soleil.
Les Misérables, partie II, livre III, chap VIII
On voyait dans les ténèbres le monstre épanoui.
Dire la commotion de la foule est impossible. Un soleil de rire rugissant, tel était l'effet. (...) Pas de saisissement comparable à ce soufflet de lumière sur ce masque bouffon et terrible.
L'homme qui rit, livre deuxième, chapitre IX
On voyait dans les ténèbres le monstre épanoui.
Dire la commotion de la foule est impossible. Un soleil de rire rugissant, tel était l'effet. (...) Pas de saisissement comparable à ce soufflet de lumière sur ce masque bouffon et terrible.
L'homme qui rit, livre deuxième, chapitre IX
Cette Thenardier était comme le produit de la greffe d'une donzelle sur une poissarde. Quand on l'entendait parler on disait: c'est un gendarme; quand on la regardait boire, on disait: c'est un charretier; quand on la voyait manier Cosette, on disait: c'est le bourreau.
Cette Thenardier était comme le produit de la greffe d'une donzelle sur une poissarde. Quand on l'entendait parler on disait: c'est un gendarme; quand on la regardait boire, on disait: c'est un charretier; quand on la voyait manier Cosette, on disait: c'est le bourreau.
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses,
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
De l'ombre; - et quel besoin avons-nous d'autre chose?
Les Contemplations, livre II, poème XXI
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses,
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
De l'ombre; - et quel besoin avons-nous d'autre chose?
Les Contemplations, livre II, poème XXI
Tu dis dans ton orgueil:- je vais être historique.-
Non, coquin! Le charnier des rois t'es interdit;
Non, tu n'entreras point dans l'histoire, bandit!
Haillon humain, hibou déplumé, bête morte,
Tu resteras dehors et cloué sur la porte.
Les Châtiments, livre VI, poeme X
Tu dis dans ton orgueil:- je vais être historique.-
Non, coquin! Le charnier des rois t'es interdit;
Non, tu n'entreras point dans l'histoire, bandit!
Haillon humain, hibou déplumé, bête morte,
Tu resteras dehors et cloué sur la porte.
Les Châtiments, livre VI, poeme X
Forêt! C'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai.
Forêt! C'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai.
Oh! Que de fois j'ai dit: Silence! Elle a parlé!
Tenez! Voici le bruit de sa main sur la clé!
Attendez! Elle vient! Laissez-moi, que j'écoute!
Car elle est quelque part dans la maison sans doute!
Les Contemplations, livre IV, poème IV
Oh! Que de fois j'ai dit: Silence! Elle a parlé!
Tenez! Voici le bruit de sa main sur la clé!
Attendez! Elle vient! Laissez-moi, que j'écoute!
Car elle est quelque part dans la maison sans doute!
Les Contemplations, livre IV, poème IV
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie...
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit.
Les Contemplations, livre III poème XXVII
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie...
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit.
Les Contemplations, livre III poème XXVII