Mais il s'agit aussi de maintenir chez nous les bénéfices importants que le calendrier scolaire FWB apporte pour les enfants, les enseignants, et l'immense majorité des parents.

Il importe d'agir pour ces parents à cheval, en sensibilisant la Flandre à l'intérêt de converger : et de nombreux acteurs, dont des membres du gouvernement flamand, sont déjà favorables à nos calendriers, pensés au départ des rythmes des enfants et assurant une régularité pendant l'année.

Les frais d'inscription mentionnés ds la version papier sont ceux du site IFAPME. En promotion sociale, ces frais varient suivant l'établissement et le nbre de périodes de formation; et peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros. Dans les 2 cas, le jeune perd aussi le droit à bourse d'études. 2/2

Rappelons-le encore en conclusion : en 2014, le gouvernement Michel prévoyait exactement l’inverse : augmenter ces revenus minimum vers le seuil de pauvreté 👇.
Ici, et alors que cette fois Les Engagés et Vooruit seraient de la partie, on projette de les faire décrocher...
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Rappelons le : nombre d'études économiques ne montrent PAS que la baisse des allocations sociales augmenterait mécaniquement l’incitation au travail. Cette étude par exemple dit que la dégressivité renforcée votée il y a qq années est contre-productive. www.regards-economiques.be/index.php?op...

Je le répète, ce calcul n’est qu’exemplatif. En réalité cela pourrait très bien être plus, ou moins. Mais le constat est là : si on désindexe les allocations sociales, le revenu de ceux qui survivent avec le moins, déjà largement sous le seuil de pauvreté, dévisse.

Mais par contre si la réforme de l’Arizona est mise en place, l’allocation de chômage minimale comme le RIS décrochent radicalement par rapport au seuil de pauvreté. Chômage : 210€ manquants, chaque mois. RIS : 331€ manqueraient, chaque mois, pour vivre une vie *minimale* décente...

Et en mai 2029 ? D'abord, même si la réforme projetée par l’Arizona n’est PAS mise en place et que les minima sociaux varient uniquement du fait de leur adaptation au cout de la vie (maintien de l'indexation), les allocataires sociaux continueront de devoir survivre largement dans la pauvreté…

Deuxième constat : les minima sociaux sont largement sous le seuil de pauvreté. Aujourd’hui, il manque chaque mois 94€ à un chercheur d’emploi au revenu minimum pour lui éviter la pauvreté. Et il manque chaque mois… 215€ à un allocataire CPAS !

Analysons d’abord la situation actuelle, avant Arizona, pour les isolés uniquement (les cohabitants, c’est pire). Premier constat : le slogan selon lequel il n’y aurait pas un différentiel de 500€ entre le travail et les minima sociaux est… faux.

1. Comparaison « toutes choses = par ailleurs » (je ne prends pas en compte l’impact des autres réformes envisagées sur l’évolution de l’indice ou du seuil de pauvreté)
2. Hypothèse de taux d’inflation constant par rapport à l’estimation déc. 2025 du BFP, càd environ 2%. www.plan.be/index.php/fr...

Quel impact cela aurait concrètement ? En réalité, impossible à prédire, comme on ne sait pas prédire l’évolution de l’inflation. Mais pour donner un ordre d’idée, j’ai fait les calculs en partant de deux hypothèses - prudentes et basses.

Par contre, De Wever projette de diminuer les prestations sociales progressivement, par gel de leur indexation. Dans les faits, ça veut dire diminuer graduellement encore le pouvoir d’achat de ceux qui dans la société survivent déjà largement sous le seuil de pauvreté.

Quant au chemin pour y arriver : ils ne se proposent pas tant de le faire en augmentant les salaires - sauf le salaire minimum – ou alors, dans longtemps. La loi modération salariale serait maintenue. Et l’indexation pourrait être chipotée.

Sur base du constat que le travail ne rémunère pas assez, leur objectif est aujourd'hui plutôt de renforcer la différence entre revenus du travail et revenus issus de la protection sociale : « il faut que travailler rapporte bien plus que de ne pas travailler ».

Rupture de ce consensus social par les libéraux, les nationalistes… mais aussi les centristes et Vooruit ? : les supernotas De Wever (qui sont des notes de discussion, pas un accord à ce stade) ne disent plus mot de ramener tous les revenus minimum au seuil de pauvreté.

Ainsi, en ce compris le gouvernement le plus à droite de notre Histoire jusqu’ici, le gouvernement Michel, avait inscrit dans son programme l’augmentation de TOUS les minima sociaux au seuil de pauvreté.
Ils n’avaient cependant ensuite pas entièrement traduit cet engagement dans les faits.

Ce double consensus a longtemps traversé tout le spectre politique (d’où la Constitution). La pauvreté était un fléau ; que ce soit par le travail décent ou par un revenu de remplacement, il fallait la combattre à tout prix.