Enfin bref, de géopolitique

Les rentiers du rock

Si on était collectivement un poil plus malins, on parlerait -toujours bourrés- des scénarios RTE. De Tennet. De NordStream 2. Des nouveaux terminaux LNG que l’on construit en Europe et en Méditerranée.

Dans le monde de l’info-divertissement, la minute de cerveau disponible est fagocitée par des sujets bidons sur lesquels on peut passer un dîner à se crêper le chignon, surtout avec un coup dans le nez: Sandrine Rousseau et le bbq, Anne Hidalgo et le stationnement…

C’est très bien vu, très bien résumé. Parlons peu, parlons grid! Parlons fongibilité de l’offre, fongibilité des besoins. On ne peut pas mettre de fioul dans une voiture dont le réservoir est vide. C’est une vraie contrainte!

Quelques raccourcis (eg « la Chine n’a pas de ressources fossiles ». Alors si, beaucoup de charbon!) mais brillant sur le fond. Le steak végétal, les SUV en villes, les éoliennes, sont des sujets polémiques bidons qui occulte le vrai sujet, beaucoup moins putaclic: l’infra. Le Grid!

Orwell adorerait notre époque. Une époque de mémoire digitale privatisée.

Au passage le meme « on se réveille et on a une piste cyclable en bas de chez soi » n’apparaît plus dans les recherches YouTube/google. Des équipes ont fait le ménage

Il faudrait créer une remise de prix annuelle. Avec une cérémonie, black tie. Il y aurait un jury, des nominés. Le gagnant irait chercher son prix sur scène. On regarderait un extrait. Il y aurait des remerciements. Le tout en prime time. À l’ancienne

Il y a dans le béton quelque chose d’intrinsèquement dystopique

Marrant de voir le middle East s’enthousiasmer devant le « boring company » de Musk. Des technocrates français l’ont fait il y a 50 ans. On avait un rex à partager…

Comment dire. Ça marche pas. C’est un échec… Une dystopie indestructible

En 1973: « mais aujourd’hui, le périphérique ne suffit plus »

J’ai un vague souvenir des moto-crottes