Notamment, à ce que je sache les scénarios "seuils accélérationistes" sont pas mis en + probable par le giec et ses simulations, ni VMD (j'ai même lu l'article cité!), bien qu'ils existent. Nous faire vivre à 500e/mois avec l'incertitude éco liée à cette transition sur cette base me pose question

J'en sais rien mais je serais ravis que tu me l'explique ! (ainsi que le lien que tu fais avec cette question !)

J'ai lu l'article figure toi, qui m'a pas beaucoup convaincu non plus, mais je pense que j'ai le droit de réagir au texte mis en exergue ci-dessus si ça te dérange pas 😇

Un peu de mal quand même avec ce déterminisme "11-15 degrés = civilisation humaine" comme si rien ne changeait depuis le paléolithique

Conclusion : Faire du métal sans Mittal

Et bien sûr, sous tous ces enjeux éco & politiques, la vie des gens qui bossent tous les jours, leur avenir en jeu, qu'on prévient de rien et qui tiennent comme ils peuvent face à l'incertitude 😤

"L'usine tourne encore, mais dans un état mental catastrophique, c'est effrayant"

Deux des responsables de cette manœuvre bruyante mais efficace 👌

Et on dispose d'armes dernier cris qui ont bien failli détruire mes tympans !

Heureusement, certain.es sont déjà très motivé.es (mais cherchent à écourter un peu leurs interviews ☺️)

Encore une fois, il faut combattre la résignation, surtout dans cette période compliquée (rappel tous les plans de licenciement de cet automne), et c'est pas facile. Mais on espère faire de ce saccage industriel patent et visible un enjeu de mobilisation plus large

Les syndicats français préparent d'ailleurs une lutte coordonnée avec les syndicats européens pour mettre la pression sur ArceloMittal et les gouvernements

Le problème est européen, car c'est un géant présent partout en Europe et il menace aussi d'y fermer ses activités, pour l'Inde et le Brésil. En témoignent ces représentants de l'OGBL (Luxembourg) venus soutenir la mobilisation française.

Arcelor, descendant d'Usinor, pilier de la reconstruction post guerre, a été nationalisée par le passé pour sauver l'activité. Pourquoi ne pas recommencer ?

Le problème dépasse le cadre de la métallurgie, car cette industrie fait vivre des sous traitants, et fournit les matériaux pour de nombreuses activités. Pour beaucoup, c'est suffisamment stratégique pour vouloir la nationaliser.

La concurrence mondiale sur les contraintes environnementales fait aussi partie du problème : importer de l'acier produit ailleurs avec moins de contraintes, c'est augmenter les émissions de CO2 pour tout le monde (vite, protéger des importations déloyales !)

Les subventions et réductions d'impôts reçues par Mittal, soit disant pour moderniser l'outil de production et décarboner, apparaissent aujourd'hui scandaleuses : tout ça pour finalement délocaliser ?

Aujourd'hui, rebelotte. Le siège annonce des licenciements dans de nombreux sites, ce qui laisse présager un depart complet de la sidérurgie française et menace des milliers d'emplois

En 2012 déjà, les plans de licenciement d'ArcelorMittal étaient un enjeu de la campagne présidentielle et avaient constitué une des premières trahisons de François Hollande

youtu.be/XAJk5oB2v24?...

Mittal a racheté Arcelor en 2006, une ex entreprise publique française qui marchait, puis prend ses savoir faire et ses brevets, et bientôt délocalise, menaçant notre production d'acier maison.