Je n’exige pas l’irréprochabilité et ferme les yeux sur les erreurs du soumis qui fait de son mieux. Mais nulle négligence excessive n’est permise quand on s’adresse à un mâle, auquel on doit toujours écrire proprement et clairement.

J’attends aussi qu’il soigne son expression et son orthographe. Rien n’est plus désagréable que de recevoir un magma de mots informes auquel Champollion lui-même ne comprendrait rien.

Déjà un manquement aux règles fondamentales de la bienséance à mon égard. Bientôt je ne répondrai même plus, ce sera blocage direct.

Ton chemin vers la découverte et l’abandon continue ici. Rien ne change et pourtant tout va changer. Ma domination sera encore plus cérébrale. Plus envahissante. Plus puissante. Alors ne réfléchis pas. Écoute et laisse-toi envahir. C’est ce dont tu as besoin. C’est tout. C’est simple.

Tu crois te connaître mais en réalité tu ne sais rien. Et c’est face à moi que tu comprends qu’il y a autre chose en toi. Une faiblesse sourde qui t’appelle et qui te laisse entrevoir ta lumière. Une faiblesse irrésistiblement aimantée par ma puissance. Une faiblesse qui te révèle à toi-même.

Un pourceau dont le destin est de servir les mâles. Un pourceau avide de rut, de ce rut que tu n’as pas et dont moi je déborde. Un pourceau nu et faible qui a besoin de vénérer et de satisfaire. Un pourceau qui oublie tout ce qu’il croit savoir devant la queue qui va lui baiser les neurones.

C’est corrigé.