«Je n’ai jamais cherché le scoop, le sensationnel, je voulais aller en profondeur. Ce genre de journalisme est souvent jugé moins prestigieux, mais c’est ce qui me passionnait. Les femmes ont un côté pédagogue alors que les journalistes qui courent après les nouvelles chocs sont souvent des hommes.»

En tout cas, j’ai relu le texte, et il s’apparente au concert d’hommages qu’on entend depuis la fin de semaine, sauf pour cette citation, qui me plaît beaucoup, et qui illustre bien la féministe qu’elle était :

En relisant le portrait que j’avais tiré de notre entretien, je remarque que je n’en avais pas fait mention. Étais-je passée à côté de l’importance de cet enjeu? Pourtant c’est là où j’ai commencé à être sensibilisée au problème de la double discrimination qu’est l’âgisme couplé au sexisme.

La grande dame m’avait reçue chez elle par un bel après-midi de 2008 alors que j’étais jeune journaliste dans un hebdo de quartier. On avait discuté pendant deux heures, et elle m’avait confié sans ambages avoir subi de l’âgisme lors de sa mise au rancart de l’antenne avant même l'âge de 60 ans.

De mon propre point de vue, c'était une journée parfaite! Mais c'est zéro normal tout ça. Et quand je suis arrivé à un belvédère, la vue était superbe mais le lac était à moitié asséché. 2/3

Je vous recommande cet article de La Presse : Daniel Jolivet possiblement victime d’une erreur judiciaire, reconnaît le DPCP lp.ca/uTbt3u?shari...

Je ne peux me réjouir davantage des nouveaux développements, qui pourraient mener à la libération de celui qui est détenu depuis plus de trois décennies alors qu’il est innocent. Cette affaire est une honte pour notre système de justice.