Les autres régions voient les effectifs lycéens diminuer, notamment la Guadeloupe (-9,8%), et la Martinique (-9,6%). Du côté de la France hexagonale, on retrouve la Normandie (-4,9%), la Bourgogne-Franche-Comté (-4,6%) et les Hauts-de-France (-3,4%).

Du côté des lycéens, sept régions voient leurs effectifs augmenter entre 2019 et 2024. Les plus fortes croissances concernent Mayotte (+20%) et la Guyane (+13%). Suivies de la Corse (5%), l'Ile-de-France (4%), Paca (2,5%), l'Occitanie (1,5%), et Auvergne-Rhône-Alpes (0,5%).
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Dans celui sur les collégiens, on y apprend que c'est dans le département du Nord qu'il y a le plus de collégiens en 2024-25. Que dans la Vendée, il y a plus de collégiens inscrits dans le privé que dans le public (54%). Des données concernent aussi les Segpa et Ulis.
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Enfin, on constate une augmentation du nombre de doctorants financés pour effectuer leur thèse (+11%), et une baisse du nombre de doctorants non financés (-13%). Le nombre de celles et ceux qui exercent une autre activité rémunéré que la préparation de thèse reste quant à lui équivalent.

Les thèses sont de plus en plus soutenues en moins de 40 mois. Ce sont celles qui sont effectuées entre 40 et 52 mois qui diminuent le plus. Celles effectuées en plus de 52 mois diminuent également, mais très légèrement.

Entre 2022 et 2024, cette augmentation du nombre de 1res inscriptions se constate en maths(+18%) , physique (+14%), les STIC (+18%) et sciences de l'ingénieur (+17%). Côté SHS, les effectifs stagnent et ne baissent plus : -0,03% en sciences humaines et humanités, +2,74% en sciences de la société.

Le nombre total d'inscrits en doctorat continue de baisser, mais le nombre de premières inscriptions poursuit sa hausse. On passe de 15 719 premières inscriptions à la rentrée 2022 à 16 970 en 2024 (+7,96%).

"Quand la communauté scientifique annonce qu’elle a découvert empiriquement l’existence des ondes gravitationnelles, personne ne vient dire que c’est du wokisme. À partir de quand cela coince  ? Quand la connaissance scientifique bouscule ce qui relève de l’action politique et sociale."

Dans cette interview, il revient aussi sur les libertés académiques entravées, et notamment sur les critiques qui sont faites aux sciences sociales lorsqu'elles sont qualifiées de "wokistes".

⏳ Du côté de la durée de la thèse, on constate entre 2022 et 2023 une augmentation des thèses soutenues en moins de 40 mois (3 ans et 4 mois), ainsi qu'une légère baisse des thèses soutenues entre 40 et 52 mois (4 ans et 4 mois).

💡 Un aperçu de ces chiffres est aussi disponible selon le domaine scientifique de la thèse. On y apprend que si le nombre de doctorants en physique ou sciences pour l'ingénieur augmente depuis 2010, ce n'est pas le cas pour les sciences de la société et les SHS, où la baisse est marquée.

💠Enfin, une plateforme nationale des doctorants et des docteurs devrait être mise en ligne. Elle aurait pour objectif de centraliser des informations sur le doctorat, diffuser des offres de thèse, ou encore centraliser certains processus de candidature.

💠Un réseau des ambassadeurs du doctorat devrait voir le jour pour promouvoir la thèse.
💠La France souhaite porter la création d'une journée européenne du doctorat et des docteurs.
💠Le travail sur l’index d’intensité doctorale dans les entreprises poursuit son expérimentation.