Mais c’est vrai que les patients qui venaient en HdJ par le biais des "ambulanciers", je me demandais un peu comment eux pouvaient donner du sens à tous ces trajets pour au final ce qu’on y fait.

Ah oui, comme nous on dit communément "ambulanciers" alors que c’est peut-être pas exact, j’avais un doute.

Transporteurs ?

Nan ça me saoule pas. D’ailleurs je me dis que pour que le texte soit un outil sans être sacralisé, j’aurais peut-être pas dû mettre mon nom et le rendre anonyme.

Mais à la base il a été fait pour une journée d’études donc...

Par curiosité c’était dans quel contexte qu’il y avait mon truc ?

Au bout d’un moment y a un vrai problème sur ça, parce que c’est aussi une des raisons de pourquoi les HdJ peuvent vouloir nous garder aussi longtemps. C’est de l’argent renvoyé à l’hôpital lié aux secteurs.

Mais on veut pas favoriser des libéraux non plus.

Mais je sais pas à quel point c’est risqué dans ce contexte de discours réaces "ça c’est pas remboursé mais les changements de sexe sont remboursés", pendant que les mêmes sont capables de légitimer du Triomino qui coûte plus de 1000 balles.

Et malheureusement, la situation se retrouve à être entre ces milieux, et les tentatives d’organisation de l’anti-psy qui ont bien du mal à aboutir vu notre situation.

Donc j’ai du mal à voir comment quelque chose peut se construire dans ce cadre. En face ils sont organisés sans avoir besoin d’être dans ce cocktail explosif.

Et tout se mélange dans cette ambiance où t’es obligé de choisir un camp, où des gens se font exclure de facto parce que tu copine avec machine, blablabla.

Et c’est sans parler des initiatives trans qui terminent en call-out pour agression/viol. Ça arrive trop souvent pour en faire abstraction.

À chaque fois que j’ai écho de ce qu’il s’y passe, c’est des embrouilles qui sont un mix entre le politique/militant et l’affectif. Parce que non seulement y a des conflits idéologiques mais y aussi les conflits sentimentaux...

Description des images : textup.fr/858181G5

Et j’ai été institutionnalisée en hôpital de jour pendant 9 ans. C’est pas du "rêve" pour moi tout ça. S’il y a une littérature sur l’effet du Triomino et de la sophrologie sur la maladie mentale, je veux bien la voir. Vu qu’aucun soignant n’a jamais pu réellement justifier ce qu’on y faisait.

Évidemment que j’ai pas de réponse...

Vous me parlez des "autres déterminants". Dîtes-moi lesquels c’est. Et ceux qui sont prouvés hein.

J’aimerais bien savoir quels sont les "autres déterminants" de la schizophrénie vu qu’aucun n’a pu être objectivé. Ces paris ont seulement servi à réinscrire la psychiatrie dans du positivisme scientiste afin de légitimer son contrôle social.

Les psys, évidemment.

Les anti-psy c’était pas unilatéralement des psys hétérodoxes c’était des mouvements de psychiatrisés aussi.

C’est justement pourquoi ces professionnels doivent disparaître.