C'est lui qui me paie avec les impressions que je fais sur la plate-forme.

Pour le moment, quitter Twitter n'est pas prévu.

Ne me faites pas regretter d'être venu ici ;)

Trump gère sa politique étrangère comme si, après lui, il n'y aura plus rien.

Mais attention, comme l'a dit Barack Obama, ce n'est pas parce qu'on a le plus gros marteau qu'il faut considérer chaque problème comme un clou. Antagoniser, menacer et insulter des alliés aura des répercussions à long terme.

Cette même Chine qui a aussi une influence au Groenland pour l'exploitation des minerais rares et leur exportation par route maritime.

Les États-Unis frappent du poing sur la table pour délimiter leur pré carré vis-à-vis de la Chine et des autres États tentés de la privilégier par rapport aux USA.

On peut s'attendre à ce que cette même stratégie soit utilisée ailleurs, notamment avec le Groenland.

Le coup de pression au Panama visait à réduire l'influence de la Chine.

N'oubliez jamais que Pline le Jeune a dit : « La prospérité montre les heureux, l'adversité montre les grands »

On en prend conscience de plus en plus : la gifle Trump fait mal mais elle a le mérite de nous réveiller.

L'Europe est un colosse qui a les moyens de ses ambitions mais qui doit juste trouver le courage politique et une vraie volonté de tracer sa route en pleine autonomie.

Le monde change, les crises se multiplient et il nous faut nous adapter.

C'est l'occasion ou jamais pour les Européens de se démarquer et d'arrêter de compter sur une dépendance américaine qui est désormais clairement contre-productive.

Plutôt que d'être fataliste et de marteler cette idée de déclin que l'on retrouve partout, je pense que cette période si compliquée est au contraire une opportunité incroyable pour l'Europe d'atteindre son plein potentiel et qu'elle arrive au meilleur moment.

Il n'y a plus le choix désormais : menacée à l'Est par l'impérialisme de Poutine et abandonnée à l'Ouest par un second mandat brûlant de Trump, l'Europe doit prendre ses responsabilités et abandonner ses rêves naïfs de paix commune.

Face à Trump, face à Poutine, face à n'importe qui, l'Union doit soutenir ses membres quoiqu'il en coûte. Il y a des lignes rouges qui ne doivent pas être franchies, même s'il s'agit de Donald Trump.

Mais la diplomatie ne doit pas être seulement bilatérale, il faut que toute l'Union Européenne - et notamment ses membres les plus puissants - soutiennent le Danemark coûte que coûte et opposent un stop clair et ferme face à l'impérialisme de Trump.

La diplomatie danoise va devoir redoubler de patience, il faut à tout prix éviter une confrontation militaire entre alliés qui diviserait profondément l'OTAN et verrait le Groenland envahi et occupé par Washington.

Il fait ses tours de force au sein de son pays mais la réalité c'est que dans la cour des grands, il est tout petit.

On peut surtout se rendre compte de la politique étrangère d'Orbán : flatter les plus puissants, que ce soit Trump ou Poutine, pour en tirer des bénéfices personnels, quitte à torpiller des décisions historiques au sein de l'UE.

Ce possible demi-tour démontre bien qu'il n'est qu'un pion sur l'échiquier et que s'il s'imaginait peser face à Trump et s'en faire un allié immédiatement, la réalité est plus complexe.

Trump est au pouvoir depuis quelques jours seulement et il ne semble pas décidé à faire de cadeaux à Poutine.