Lost in Bulles
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Analyse de comptoir sur la BD, rien que la BD.
18/ Mais cette fois-ci, le format de l’album est plus grand, la couv est agencée différemment, son dos a encore évolué et n’est pas numéroté. Ce qui donne ça...
Dites, Dupuis, vous n’avez pas trouvé plus simple pour couler une de vos séries ? FIN
February 28, 2025 at 3:01 PM
17/ « Le pasteur sanglant » sort en 2023. Le dessin est un cran en dessous et la mise en couleurs numérique n’est pas très réussie (numérique, bouh !). Sans être palpitant, le scénario est correct, en tout cas pas aussi problématique que « Résurrection ».
February 28, 2025 at 3:01 PM
16/ Certes, 10 années séparent les 2 albums par la force des choses, on peut comprendre. Mais Dupuis n’a rien trouvé de mieux, pour brouiller encore un peu plus les cartes, que d’intercaler entre eux une nouvelle histoire indépendante, conçue par une autre équipe (Gazzoti et Olivier Bocquet) !
February 28, 2025 at 3:01 PM
14/ « Révélations » sort en 2024... avec les mêmes défauts que le 1er volet, en pire même peut-être, le récit tournant au grand-guignolesque (un clone robotique surpuissant, really ?!). Enfin, l’édition du diptyque est aussi très problématique :
February 28, 2025 at 3:01 PM
12/ Alors que, jusqu’à présent, chaque tome de SODA racontait une histoire indépendante, « Résurrection se veut être le 1er volet d’un diptyque. De plus, certains personnages évoluent trop violemment, là où le charme de la série reposait justement en partie sur ses personnages récurrents.
February 28, 2025 at 3:01 PM
11/ Le pire est que l’éditeur semble avoir donné carte blanche à Tome puisqu’un dossier de 8 pages clôt l’album pour qu’il explique ses inspirations et « interrogations ». C’est le plus gros pb de l’album mais pas le seul.
February 28, 2025 at 3:01 PM
10/ sous couvert d’une ode à la Vérité (cf. texte d’intro de la BD), Tome propose un récit littéralement complotiste sur les « vraies causes » de l’effondrement du World Trade Center en 2001, un scénario éculé, prétentieux, fleurant bon Loose Change (documentaire complotiste des années 2000).
February 28, 2025 at 3:01 PM
9/ Au dessin, Tome a pris un autre assistant de Janry, Dan Verlinden. Son trait est bien différent mais il a réussi à intégrer pas mal d’éléments propres à SODA. Or, ce n°13 me paraît très problématique :
February 28, 2025 at 3:01 PM
8/ Gazzoti abandonne le dessin de SODA officiellement en 2010, c’est à cause du scénario du 13e album que lui a remis Tome. Il faudra attendre 2014 pour que paraisse « Résurrection », signe peut-être que, chez Dupuis aussi, on s’interroge.
February 28, 2025 at 3:01 PM
7/ « Code Apocalypse » sort effectivement en 2005, après un délai de plus de 4 ans (contre 1-2 auparavant). Gazzoti se consacre ensuite à une autre BD appelée à un très grand succès critique et public, la série Seuls, scénarisée par Fabien Vehlmann.
February 28, 2025 at 3:01 PM
6/ Les albums s’enchaînent sans problème de 1990 à 2004. Puis, la relation entre Tome et Gazzoti semble s’être grandement dégradée, le dessinateur assignant en justice le scénariste pour qu’il lui livre l’histoire du 12e tome.
February 28, 2025 at 3:01 PM
5/ Gazzoti a commencé chez Dupuis comme assistant sur Spirou et Le Petit Spirou, ce qui peut expliquer un style très proche de celui de Janry. D’ailleurs, le créateur et scénariste du Petit Spirou, Philippe Tome, est aussi celui de SODA.
February 28, 2025 at 3:01 PM
4/ Plusieurs dessinateurs se sont succédé tout au long de la série : Luc Warnant pour les 2 premiers albums, puis Bruno Gazzotti pour les 10 suivants qui constituent – AMHA – le sommet de la série tant d’un point de vue esthétique que narratif.
February 28, 2025 at 3:01 PM
3/ On retrouve avec plaisir, à chaque album, de nombreux éléments récurrents : l’ascenseur dans lequel Soda se change en partant / rentrant chez lui, la mère qui ne s’aperçoit de rien, des criminels psychopathes, des scènes d’action mêlant hyperviolence, humour et pseudoréalisme, etc.
February 28, 2025 at 3:01 PM
2/ SODA, c’est un polar franco-belge datant de 1986. Le concept est des plus sympas : un flic new-yorkais se fait passer quotidiennement pour un pasteur auprès de sa mère avec qui il vit, pour lui cacher son véritable métier car elle est cardiaque.
February 28, 2025 at 3:01 PM
🧵 1/ Pour changer un peu, on va parler édition BD, scénario, complotisme et dos d’album. Bref, on va parler SODA.
February 28, 2025 at 3:01 PM
Un choix que feront d’autres auteurs par la suite : l’Amerzone de Benoît Sokal (Canardo) ou le Costa Verde de William Vance et Jean Van Hamme (XIII) par exemple. FIN du 🧵
December 5, 2024 at 3:48 PM
15/ Dernière remarque : la propension des deux auteurs à situer les aventures de leurs héros dans des pays fictifs : San Theodoros et Nuevo Rico pour Hergé, Palombie pour Franquin.
December 5, 2024 at 3:48 PM
14/ Paru en 1949, intercalé entre « L’oreille cassée » et « Les Picaros », cet album est l’autre aventure de Tintin en Amérique latine, montrant toute l’évolution de Tintin au fil des ans : aventurier sans cause dans le 1er, poussé par l’amitié dans le 2e, et par la justice dans le dernier.
December 5, 2024 at 3:48 PM
13/ Elle va jusqu’à revêtir la panoplie du parfait petit vendeur ambulant pour les approcher sans se faire remarquer. On note alors la ressemblance avec la scène d’introduction du personnage de Zorrino dans « Tintin et le Temple du Soleil » !
December 5, 2024 at 3:48 PM
12/ Il y a aussi le domestique espion à la solde du régime, ainsi que l’arrivée surprise d’un personnage extérieur : Seccotine dans Spirou, Pablo (un « revenant » de L’Oreille cassée) dans Tintin. Si Pablo trahit à nouveau Tintin, Seccotine se démène par contre pour aider Spirou et Fantasio.
December 5, 2024 at 3:48 PM
December 5, 2024 at 3:48 PM
11/ Par contre, Hergé « renvoie l’ascenseur » à Franquin en reprenant plusieurs idées du « Dictateur et le Champ. » : la scène de la limousine entourée de motos et s’arrêtant en ville, ainsi que le ressort scénaristique du micro caché dans une villa de luxe pour écouter les héros à leur insu.
December 5, 2024 at 3:48 PM
10/ Vingt ans plus tard, quand Tintin débarque au San Theodoros, c’est pour croiser le fer avec un autre dictateur arrivé au pouvoir par un coup d’état, le général Tapioca. Si les uniformes sont inspirés de ceux des nazis (forme des casques, etc.), Tapioca n’a plus grand-chose à voir avec Hitler.
December 5, 2024 at 3:48 PM
9/ On notera que Zantas est militariste (il veut envahir le pays voisin), fait surveiller tout le monde par son service de sécurité et possède un symbole remplaçant la croix gammée (un cercle fléché avec un aigle). Bref, la Palombie de Zantas est une caricature de l’Allemagne nazie.
December 5, 2024 at 3:48 PM