Dans les jours suivant l'affaire VLD, une pétition en ligne contre le mot en N à UOttawa avait récolté un maigre 1100 signatures, et les antiwokes l'avaient interprété comme une démonstration de l'hégémonie woke. Voyons voir ce qu'ils diront de 5400...

Oui, c'est un bon exemple.

Et c'est pourquoi le débat public où chacun exprime son opinion en contexte a le plus d'intérêt.

Dans le podcast, Biz parle de sa défense de B. Cantat puis de son revirement après avoir vu un reportage sur sa vie. Ses 2 positions sont quasi-entièrement fondées sur le contexte concret, avec une certaine base conceptuelle. Là, pour moi, se situe le véritable débat social (4/4)

Par ex. dans le docu, on ne peut rien tirer du témoignage du gars anonyme car on ne sait pas ce qu'il a fait. Son annulation est-elle justifiée? Mérite-t-il un retour? Aucune idée. La réponse ne se situe pas dans l'abstrait (3/4).

On peut s'entendre assez rapidement dans l'abstrait (ou "agree to disagree" sur des positions claires). Le vrai travail est dans l'application concrète des principes, où on prend en considération tout le contexte réel. C'est là que les divergences de vues sont les plus flagrantes (2/4).

Bien franchement, je m'attendais à pire. Il y a eu selon moi une bonne discussion, même si Biz fait son Biz de temps à autre.

Elle donne la parole à des gens qui sont contre son propre discours, le débat est somme toute correct.

Oui c'est vrai, je voulais surtout dire que désormais on ne risque pas de le revoir.

"Le grand retour des annulés" est une formule qui frappe quand tu supposes a priori que l'annulation est permanente, mais elle ne l'est presque jamais. On donne une seconde chance à à peu près tout le monde, sauf les cas très lourds genre Rozon. Combien de chances a-t-on donné à GLT?

Et l'annulation est rarement permanente. Au final, la plupart des artistes fautifs ont subi une pause de 1-2 ans, ce qui est un prix juste à payer quand tu fais des conneries.

Le docu ne se penche jamais sur les gestes que les annulés ont posé (sauf pour F. Sylvestre). M. Drapeau vend sa salade anti-EDI sans opposition.
Au moins, on entend beaucoup B. Adamus, je l'ai trouvé très intéressant et humain.

Les annulés sont:
- Bernard Adamus, qui a bien cheminé.
- Un anonyme, qui n'a pas cheminé.
- Martin Drapeau, prof antiwoke qui a subi des insultes mais pas d'annulation.
- Franck Sylvestre, injustement annulé.
et un bref caméo de GLT, irrécupérable.

Et maintenant, elle admet avoir annulé elle-même G. Lemay-Thivierge comme productrice.

Un artiste anonyme dénonce Metoo pour la fin de sa carrière, mais se fait arrêter et plaide coupable. Bazzo appelle ça la "judiciarisation" de son annulation.

C'est notre Chroniqueur favori qui va être content...