Discuter de la nécessité du Hcéres, de ses modes d'intervention, etc. C'est très bien.
Le comparer au DOGE entame sérieusement la crédibilité des propos.

Résultat du vote : 76 votants, 64 suffrages exprimés, 55 pour, 9 contre.
www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/organ...

Je précise que ceci n'empêche pas, en même temps, de veiller en permanence à la bonne utilisation du dernier public, et donc de prendre quelquefois des décisions difficiles.

Peut-être, un jour, enfin, nous poserons-nous la question de la sur-administration de l’enseignement supérieur, avec des règles toujours plus contraignantes, qui mobilisent personnel administratif et enseignant. Qui d’une analyse bénéfice/risque de toutes ces mesures ?

CEA I presume 🫢
Ayant connu Carnot dans 3 EPSCP, je m'en félicite, même si tout n'est pas parfait. Process vertueux.

Bon, à ce niveau d’argumentation, je ne vois pas matière à débattre. Je rappelle quand même que l’abondement Carnot, lié au niveau d’activité partenariale, est librement affecté par les établissements essentiellement pour le ressourcement scientifique.

Quels sont vos principaux reproches ?

Justement le dispositif Carnot n'est pas bureaucratique, et tout à fait vertueux, ce qui explique mon intérêt. En plus il ne coûte pas très cher à l'Etat.
Je n'ai pas le même avis sur les autres dispositifs...

Merci, je vais lire avec beaucoup d'intérêt.
Ceci étant il serait également utile d'analyser le rapport coût/efficacité de l'ensemble des dispositifs liés à la valorisation et l'innovation. Car le "système" me semble passablement complexe.
Mais peut-être est-ce évoqué ici ?

J'en profite pour rappeler que les deux derniers DG de Arts et Métiers sont des universitaires non ingénieurs, qui ont débuté leur carrière comme agrégés.
Ceci pour dire que la dichotomie de l'ESR français est heureusement ébranlée, même si on est encore loin du compte. 😉

Ce n'est pas aussi simple me semble-t-il, vouloir "être chef" sans maîtriser aucun des outils (ou des principes des outils) utilisés par les équipes fait toujours un paquet de dégâts.
Mais je suis évidemment d'accord sur le fait que l'on manque de trajectoires pro vraiment techniques

Effectivement, le lycée est presque groggy à force de réformes.
Ceci étant feindre de croire que les lycéens peuvent opérer des choix pertinents en seconde est assez criminel, et surtout augmente un peu plus les déterminismes sociaux.

C'est toute la différence entre le diplôme et la fonction.
Que l'on confond allègrement.

J'ai, presque, tout essayé 😬
Ma conviction est qu'il faut attaquer le sujet hors structures.
Et se faire peu à peu reconnaître par la pertinence des actes et propositions.
Un peu comme l'a fait sur un autre sujet @cpesr.fr, qui pourrait d'ailleurs avoir un rôle sur l'objectivation de la situation.

Je continue, depuis des années, d'essayer de convaincre les décideurs de faire bouger les lignes. Le contexte actuel n'est peut-être pas le plus favorable...
Au passage, le sujet des BTS n'intéresse personne, vraiment personne !, alors qu'il y a de grosses questions à traiter sur le sujet.

Dernier point. Les universités ont tellement évolué en matière de pédagogie et d'insertion professionnelle que la nécessité de revisiter le système apparaît chaque jour davantage.
Il n'en demeure pas moins que le frein principal est celui d'une jeunesse peu attirée par les activités scientifiques.