Le thème médiatiquement récurrent de la droitisation est au carrefour de la prophétie auto-réalisatrice et de la manipulation destinée à produire de la résignation.

Oui, et donc :
- mener la bataille culturelle, avec les moyens de l'État, afin de changer le regard de la société sur ces violences systémiques
- éduquer les garçons de sorte que les discours masculinistes deviennent ridicules et marginalisés
- exiger l'exemplarité au plus haut niveau de l'État

Et aussi, dans la façon très agressive de poser les questions, on sent une forme de mépris voire de haine de ce que la gauche incarne. La voix du capital qui casse les solidarités et les velléités de résistance. Comment Nicolas Demorand peut-il supporter ce type ?

Derrière cet apparent paradoxe, en tout cas pour les éditorialistes et les propriétaires de ces médias, ne voient-ils pas leur intérêt personnel avant leurs perspectives professionnelles ? Combien d'entre eux font partie de la classe sociale la plus aisée, qui a pris fait et cause pour le RN ?

La seconde, de se mettre d'accord sur quelques mesures de progrès social : taxe Zucman, lutte contre la précarité énergétique, protection des communs, protection de la jeunesse... Le rejet de l'extrême-droite reste un levier fort mais doit s'accompagner d'un projet social. 3/3

La première chose ce sera donc de dépasser ses certitudes (notamment celle que les autres ont tort). Il serait utile que chaque courant politique mette en avant des personnalités qui sont capables de porter cette mission historique avant leurs ambitions personnelles. 2/3