Tout ça, et tellement d'autres choses, à retrouver dans notre numéro 3 de Contre-Jour : Le Seum !https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/contre-jour-3-le-seum/preview

Cette frise n’est pas qu’un simple outil graphique. C’est un outil pédagogique :

📜 À afficher, partager, discuter.

🧠 À utiliser pour réfléchir au poids de l’histoire sur le présent.

✊ À opposer à une vision fragmentée et biaisée des faits.

À partir de ces témoignages, nos graphistes ont réalisé une frise chronologique et sensible.
• Elle relie les histoires personnelles à l’histoire collective palestinienne.
• Elle déconstruit le récit dominant en plaçant chaque événement dans son contexte historique.

Ces témoignages montrent à quel point l’histoire collective de la Palestine est ancrée dans la mémoire intime de celles et ceux qui la portent.

👉 Ce sont des récits marqués par l’injustice, l’attachement à une terre perdue et la transmission d’un héritage douloureux.

Nous avons interrogé trois réfugié·es Palestinien·nes :
• Michel Khleifi, né à Nazareth et vivant en Belgique.
• Samhar, né en Algérie et installé à Marseille.
• Basselha, née en Syrie et également réfugiée à Marseille.

Nous avons utilisé l'outil d’éducation populaire : Petite Histoire, Grande Histoire. On demande à des gens :

1️⃣ Les dates marquantes de leur vie personnelle.

2️⃣ Les événements historiques qui ont influencé leur parcours.

3️⃣ Les événements médiatiques qu’ils considèrent des marqueurs.

Notre idée : construire une chronologie sensible, basée sur les récits personnels de Palestinien·nes. Une manière de replacer le génocide en cours dans une histoire profonde et collective.

Face aux massacres quotidiens, à l’interdiction de manifester, et à un récit médiatique déshumanisant, nous voulions parler de la Palestine.

Mais comment traiter ce sujet sans être sur place, et sans simplement ajouter notre indignation à celle des autres ?