Et selon vous, quels sont les angles morts des politiques publiques sur ce sujet ?

J’explique pourquoi ici : tnova.fr/site/assets/...

Il est temps de penser les séparations comme des moments de bascule à accompagner.
Pas comme des anomalies à ignorer.

Les politiques publiques restent figées dans un modèle de famille nucléaire, stable, durable.

Mais ce n’est plus la norme.
Et l’absence de réponse accentue les inégalités.

Quand un couple se sépare :

• Le niveau de vie baisse (surtout pour les femmes)
• Le logement devient précaire
• L’organisation professionnelle devient compliquée
• les cercles sociaux se rétrécissent et avec eux, la santé mentale peut décliner

Le lien vers l’étude ici : tnova.fr/site/assets/...

Penser la ville autrement, ce n’est pas un caprice idéologique.
C’est une politique publique efficace, qui améliore concrètement la vie des habitant·es.

Et ça commence par une question simple :
pour qui construit-on la ville ?

Et non : ce n’est pas “pour faire plaisir aux féministes”.
C’est parce que ça marche.

Le budget de la ville (16 Mds €) est entièrement soumis à une grille d’analyse genrée.
Résultat : la ville devient plus sûre, plus pratique… pour tout le monde.

Certaines villes l’ont compris.
Vienne l’a mis en œuvre dès les années 2000.

Résultat ?

• Trottoirs élargis
• Éclairage renforcé
• Crèches dans les immeubles avec Pédiatre au RDC
• Buanderies collectives sur les toits (lieux sociaux)
• Analyse genrée de chaque dépense publique

Derrière ce nom un peu technocratique, une idée simple :
l’espace urbain n’est pas neutre.

Les femmes :

• marchent plus
• évitent les coins sombres
• poussent des poussettes
• accompagnent enfants et proches
• prennent les transports

C’est la question posée en creux par un article du New Yorker, qui rejoint une réflexion souvent moquée comme un “machin gaucho bobo” :
la budgétisation sensible au genre.

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