7/ La véritable question : comment mieux répartir les contributions de chacun ? Une taxation des plus-values sur actions, concentrées quasi exclusivement chez les 10% les plus riches, épargnerait largement la classe moyenne et serait une mesure juste et efficace.

6/ Face à ce constat, réclamer uniquement des baisses d'impôts est irréaliste et pénaliserait davantage les ménages modestes, principaux bénéficiaires des services publics essentiels (éducation, santé, sécurité sociale).

5/ Aussi, en période de crise, comme lors de l’envolée des prix de l’énergie en 2022, les ménages les plus précaires sont durement touchés, avec une épargne tombant jusqu’à -60% de leur revenu disponible, tandis que les plus riches restent protégés.

4/ Résultat : la contribution du top 1% à la solidarité nationale est moins importante que les ménages des classes moyennes et populaires (en proportion de leur revenu). Autrement dit, ceux qui possèdent les épaules les plus larges ne portent pas nécessairement les charges les plus lourdes.

3/ En fait, si la propgressivité des contributions s'arrête, c'est principalement à cause des 1% les plus riches qui sont le groupe payant proportionnellement le moins de contributions sociales que les autres ménages au sein des 10%.

2/ La part des cotisations et des impôts payés augmente donc en fonction du revenu pour 90% de la population. Mais au sein des 10% les plus riches, cette part diminue.

1/ Ces revenus patrimoniaux échappent en grande partie aux cotisations sociales et bénéficient souvent d'un régime fiscal avantageux comparé aux revenus du travail. Mais au sein des 10% les plus aisés, c’est le top 1% qui contribue proportionnellement le moins.

1/ Cette concentration extrême provient principalement des revenus du patrimoine (dividendes, intérêts, loyers), représentant en moyenne 20% des revenus des 10% les plus riches.