Oui, mais comme le salaire n'est pas formidable pour beaucoup, ça demeure pas fou fou. Avec les problématiques liées à la grande féminisation de nos métiers qui s'ajoutent.
On a vraiment beaucoup informé sur le sujet à l'époque, mais c'est dur de faire passer de l'info de fond...

Merci de le rappeler, pour la plupart de nos collègues, les enjeux sont bien ceux-là.

Les #AESH se battent sans aucune reconnaissance pour assurer des missions de service public.

Il est possible de gagner. Nous allons améliorer le quotidien de nos 140 000 collègues AESH, et le fonctionnement de l'École pour tous les personnels qui y exercent.

L'intersyndicale explicite enfin la nature précise du métier de spécialiste d' #AESH comprenant de nombreuses compétences professionnelles : en psychologie, sécurité, connaissance des handicaps, mais aussi pédagogiques (reformulation, étayage…). Cela passe par de la formation.

L'intersyndicale demande donc la création d'un corps de la Fonction publique pour les #AESH
Cela signifie en terme de droits :
- emploi à temps plein,
- salaires amélioré,
- système d'affectation,
- vrai déroulé de carrière.

Un vrai statut pour un vrai métier.

La liste des missions ne cesse de s'allonger : conséquences sur la santé physique et psychique des #AESH.

Le salaire est proche du SMIC pour un temps incomplet forcé. L'intersyndicale demande un salaire digne et respectueux du travail des AESH.

L'intersyndicale fait un état des lieux du métier d' #AESH aujourd'hui. Le métier est marqué du sceau de la précarité. Les conditions de travail se dégradent : augmentation des notifications d'élèves entraînant une hausse du nombre d'élèves à suivre par AESH.

Une pétition sera lancée à partir du 20 mai.

L'intersyndicale rappelle l'historique de l'apparition du métier d'AESH, métier devenu le second métier dans l'Éducation nationale aujourd'hui.

Notre action en faveur de la création d'un statut passe par l'interpellation de la ministre et des parlementaires, et s'inscrit sur le temps long jusqu'à satisfaction. Nous sommes déterminés à ne rien lâcher.

L'intersyndicale demande "un vrai métier, un vrai statut".

#AESH est un métier peu connu et reconnu alors que la mission est centrale pour l'École.

Le métier est très féminisé, précaire, très mal payé.

Aujourd'hui il faut agir : mise a jour et transmission des documents, information transparente, abaissement des seuils, et financement d'un grand plan de désamiantage. Pour prendre en compte les personnes ayant été exposées, et pour que plus personne ne soit exposé à l'avenir.

Ce problème de l'amiante est aggravé par l'absence complète de visite médicale des personnels de l'Éducation nationale. La médecine du travail/médecine de prévention est exsangue.

Les difficultés majeures :
- accès à l'information
-difficulté pour faire intervenir les collectivités locales, qui sont responsables des locaux
- alertes des personnels sur le sujet non prises en compte

Les directeurs et directrices d'école, notamment, se retrouvent avec une énorme responsabilité sur ce dossier, sans avoir la formation ou les connaissances techniques.

Il faut la transparence sur la réalité de l'amiante dans nos bâtiments, il faut que l'ensemble des données soient rendues publiques.