Ngũgĩ wa Thiong'o est mort.
Un immense auteur pas assez connu ni reconnu dans le monde francophone. Un courage politique extraordinaire. Un homme simple, modeste et adorable. J’ai cotraduit « Rêver en temps de guerre » (Vents d’ailleurs).

Fanon, 1925-2025, cent ans de digne solitude et d’indignes appropriations et détournements (en commençant par JP Sartre et en finissant, provisoirement, par K. Daoud).

"Invece guerra sarà".
Hier dans la nuit, dans la dernière partie de mon vol retour Tel Aviv-Athènes-Paris après bien des péripéties suite à la chute du missile houthi sur l'aéroport Ben Gourion, j'ouvrais sur mon téléphone "Lettere contro la guerra" de Tiziano Terzani... (suite sur Facebook)

Vient de reparaître chez Project’Iles, de JJ Rabearivelo (1903-37) dans les deux langues, malgache et française : « (…) cette langue que j’ai choisie / pour préserver mon nom de l’oubli, / (…) cette langue qui parle à l’âme alors que la nôtre murmure au cœur ».

Il se pourrait que cette phrase de W. Benjamin trouvée en exergue du dernier livre de H. Le Tellier doive s’appliquer urgemment au temps présent.

L'opération "Main de fer" se poursuit en Cisjordanie du nord vers le centre et le sud. Après Tulkarm, l'attaque massive de Jénine et les bombardements à Tubas, l'armée israélienne a pénétré hier Tamun, à 13 km de Naplouse.

Pierre Mertens est mort. Une double bio pour cet écrivain qui naviguait en permanence entre la réalité et la fiction.