La beauté m'apparaît plus nécessaire que jamais
Aussi puérile et désarmée soit-elle
Elle demeure, dans sa fragilité même, toute-puissante
À mes yeux dessillés d'étoile filante
La beauté m'apparaît plus nécessaire que jamais
Aussi puérile et désarmée soit-elle
Elle demeure, dans sa fragilité même, toute-puissante
À mes yeux dessillés d'étoile filante
À quoi rêvent-ils, ces géants ?
Sens-tu leur ample respiration, en lutte avec le temps qui passe trop vite ?
Décèles-tu leur impatience tranquille, les vois-tu plonger dans le ciel, tête baissée, bras ouverts ?
À quoi rêvent-ils, ces géants ?
Sens-tu leur ample respiration, en lutte avec le temps qui passe trop vite ?
Décèles-tu leur impatience tranquille, les vois-tu plonger dans le ciel, tête baissée, bras ouverts ?
sans mot dire au bout des lèvres
Mon cœur recouvert de ton silence
Les caresses et la chaleur endormies
Mamie mon ange
Egon Schiele Couple endormi, 1909
sans mot dire au bout des lèvres
Mon cœur recouvert de ton silence
Les caresses et la chaleur endormies
Mamie mon ange
Egon Schiele Couple endormi, 1909