**Trasis renforce sa présence en Asie avec une nouvelle entité en Chine** L'entreprise liégeoise Trasis, spécialisée dans la médecine nucléaire, s'implante en Chine en s’associant à Beijing PET Technology pour créer Trasis Beijing. Alors que la Chine prévoit de tripler ou quadrupler ses examens PET Scan d'ici 2035, Trasis se positionne sur ce marché en pleine expansion, visant à fournir des solutions radiopharmaceutiques de haute qualité. Cette initiative marque une étape cruciale pour Trasis, maintenant majoritaire dans cette coentreprise.

Le Centre hospitalier de Wallonie picarde (ChWapi) à Tournai franchit une étape majeure en étant accrédité en tant que "Major Trauma Center" par la "Deutsche Gesellschaft für Unfallchirurgie". Cette reconnaissance, rare en Belgique, met en avant l'excellence du ChWapi dans le domaine de la prise en charge rapide et spécialisée des traumatisés sévères. Une réalisation qui souligne le rôle crucial des équipes médicales coordonnées dans l'amélioration des chances de survie des patients, consolidant ainsi la réputation du centre comme référence régionale en traumatologie.

Dans un contexte où le gouvernement envisage des mesures pour réintégrer les malades de longue durée sur le marché du travail, Elise Derroitte, vice-présidente de la Mutualité chrétienne, alerte sur les risques de stigmatisation et de précarisation. Elle s'oppose à une approche individualisante de la responsabilité des individus face à leur incapacité de travail et insiste sur une réponse collective. La mutualité s'interroge sur l'ambiguïté des intentions du ministre Vandenbroucke et soulève des questions cruciales : comment intégrer 100.000 personnes vulnérables dans un marché du travail déjà imparfait, et quelles garanties pour éviter la paupérisation ?

Lors d'un conseil communal mouvementé à Verviers, l'avenir du Centre hospitalier régional (CHR) a tenu le rôle principal, suscitant des débats passionnés entre élus. Alors qu'un plan stratégique envisageait la possibilité d'une délocalisation de l'hôpital, les acteurs politiques locaux ont réaffirmé leur souhait de maintenir l'institution sur le sol verviétois. Au cœur des discussions, le coût impressionnant du projet, estimé à 500 millions d'euros, et un manque d'informations claires ont alimenté la controverse. Les voix s'élèvent des deux côtés, mais l'urgence est désormais de clarifier cette situation pour le bien de la commune.

Le parlement wallon a récemment franchi une étape importante en approuvant en commission le projet de décret pour la mise en place de la Vaccicard, un carnet vaccinal électronique sécurisé. Ce dispositif, qui attend encore le vote final en séance plénière, pourrait révolutionner la gestion des données vaccinales en Wallonie dès janvier. Bien que la majorité des représentants ait soutenu l'initiative, le Parti du Travail de Belgique (PTB) s’est abstenu, invoquant des préoccupations sur la gestion des données personnelles et l'absence d'alternative papier. Ce projet prévoit la centralisation sécurisée des informations vaccinales, leur utilisation encadrée par le consentement du patient, et ouvre la voie à des avancées scientifiques via l'anonymisation des données.

L’Absym, en réaction à l'appel de l’Inami, propose une initiative visant à garantir la proportionnalité des réformes dans le secteur de la santé. Via une lettre-type adressée à l’Inami, elle exhorte les professionnels de santé à exiger que les nouvelles mesures soient limitées au strict nécessaire, minimisant ainsi les désagréments pour les soignants et les patients. Cette démarche s'inscrit dans un contexte où de nombreuses modifications, telles que la révision des modèles de concertation et le plafonnement des suppléments d'honoraires, sont ressenties comme excessives et pénalisantes.

La Cour de cassation a récemment statué que le rapport médical préalable à une mesure de mise en observation peut être rédigé par le médecin généraliste traitant, une décision qui marque un tournant important pour le secteur médical. Cette décision fait suite à un pourvoi rejeté, confirmant ainsi le rôle du médecin traitant en tant qu’élément central dans la protection imposée à une personne atteinte d’un trouble psychiatrique. En outre, la Cour a précisé que l'examen téléphonique est recevable, à condition qu'il ait eu lieu dans un délai maximum de quinze jours avant la rédaction du rapport. Ces éléments soulignent la confiance accordée par la justice au professionnalisme et à l'intégrité des médecins généralistes, tant que leur objectivité n'est pas mise en cause de manière factuelle.

À partir du 1er janvier 2026, une nouvelle réglementation de l'Inami bouleversera la gestion des certificats d'incapacité de travail en Belgique, limitant leur durée maximale à trois mois. Cette mesure vise à améliorer le suivi des patients en incapacité de travail tout en s'inscrivant dans une lutte plus large contre la maladie de longue durée. Grâce à l'outil numérique Mult-eMediatt, les médecins pourront prolonger ces certificats si nécessaire, favorisant ainsi une coordination optimisée avec les mutuelles et une prise en charge médicale ajustée.

Mardi matin, le pôle gynéco-obstétrique de l'hôpital Saint-Pierre à Saint-Gilles a entamé une grève de 36 heures, rassemblant gynécologues et sages-femmes pour dénoncer les conséquences des coupes budgétaires dans le secteur public. Dans un contexte où les professionnels alertent sur la mise en péril de la qualité des soins, cette mobilisation cherche à protéger l'équité et la dignité de l'accompagnement offert aux patientes, malgré les réductions de lits et de postes. En maintenant la continuité des soins tout en protestant, les grévistes expriment leur inquiétude face à des conditions de travail de plus en plus précaires.

Dans un contexte où la revalorisation des métiers de la santé devient une urgence, l'accord budgétaire conclu le 24 novembre par le gouvernement fédéral répond à cet appel. Le docteur Jean-François Gatelier, député des Engagés, se réjouit de voir la santé confirmée comme priorité nationale. Grâce à un plan de cohésion sociale ambitieux, 427 millions d'euros seront investis d'ici 2029 pour renforcer l'attractivité des professions du soin, soulignant l'importance d'un engagement concret envers ceux qui œuvrent quotidiennement pour notre bien-être.

Dans un effort pour réduire la charge administrative pesant sur le secteur de la santé, l'Inami a décidé que chaque nouvel accord entre prestataires de soins et organismes assureurs inclura désormais des propositions concrètes de simplification administrative. Cette initiative, articulée autour du plan du ministre Frank Vandenbroucke, est soutenue par la création de taskforces dédiées à l'allègement des processus administratifs et à l'amélioration de la gestion des données de santé.

La Mutualité chrétienne a conclu une consultation citoyenne d'envergure en adoptant 30 résolutions visant à recentrer les soins de santé au cœur de la société belge. Après six mois de dialogue participatif impliquant plus de 35.000 visiteurs et près de 1.000 participants, ces mesures proposent des transformations audacieuses, notamment dans l'éducation, le soutien aux aidants familiaux et le développement de communautés solidaires. Ce mouvement démontre la détermination collective à réinventer le "prendre soin" comme pilier du vivre ensemble.

L'Autorité de protection des données (APD) revient sur sa décision concernant la mention de l'identité sur les certificats médicaux requis par les magistrats pour obtenir un congé de soins. Initialement, l'APD avait interdit de préciser l'identité des proches nécessitant des soins dans ces documents. Désormais, cette information est jugée cruciale pour valider la demande de congé, entraînant une modification législative permettant à nouveau sa mention. Une évolution significative pour concilier protection des données et nécessités administratives.

Le 16 novembre, Bruxelles a été le théâtre d’une mobilisation singulière baptisée "manifestation parapluie", orchestrée par l’Union belge des prestataires de soins. Au cœur de cette action, une lettre ouverte adressée au ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke. Les professionnels de santé dénoncent une série de réformes perçues comme purement comptables, qui, selon eux, menacent l’essence même de la qualité des soins en Belgique. Appelant à un véritable dialogue, ils soulignent la nécessité d'une réforme concertée et durable, respectueuse des valeurs fondatrices du système de santé belge. Au-delà des revendications, c'est un cri du cœur pour préserver une médecine humaine et solidaire.

Face à la rigueur imposée par les récentes décisions budgétaires, la fédération Unessa tire la sonnette d'alarme sur les répercussions potentielles pour les acteurs sociaux et de soins de première ligne. Entre coupes budgétaires, sous-financement chronique et pressions administratives croissantes, la viabilité de ces structures essentielles est menacée, compromettant leur capacité à soutenir les plus vulnérables. Philippe Devos, directeur général d'Unessa, dénonce un « poison » que représente cet « empilement de restrictions » sans vision claire, plaidant pour un dialogue constructif avec les autorités pour garantir la pérennité de ces missions d'intérêt général.

L'utilisation des données de santé est au cœur des préoccupations en Belgique, avec seulement 60% des Belges exprimant leur confiance dans la gestion de ces informations sensibles, selon une enquête des Mutualités Libres. Ce manque de confiance est principalement dû à des craintes concernant la cybersécurité, l'opacité des usages des données et leur possible exploitation commerciale. Face à ce défi, des initiatives telles que le Belgian Integrated Health Record (BIHR) et l'Espace européen des données de santé visent à améliorer le partage des données pour renforcer la qualité des soins et la recherche. Pourtant, la littératie numérique en matière de santé demeure un enjeu crucial pour assurer une meilleure compréhension et un usage adéquat des plateformes numériques par les citoyens. Xavier Brenez, directeur général des Mutualités Libres, insiste sur la nécessité d'un accompagnement adapté pour gagner la confiance des citoyens et réussir cette transformation numérique.

Des chercheurs de la KU Leuven ont découvert une molécule d'ARN qui aide les cellules de mélanome à échapper au système immunitaire, ouvrant la voie à des avancées prometteuses dans le traitement des cancers cutanés. En bloquant l'expression de cette molécule, ils ont réussi à restaurer la capacité du système immunitaire à cibler et attaquer les cellules cancéreuses, augmentant ainsi l'efficacité des immunothérapies actuelles. Ces travaux, réalisés en collaboration avec plusieurs instituts de recherche européens, pourraient transformer l'approche clinique pour les patients atteints de mélanome et potentiellement d'autres types de cancer.

Des chercheurs de la KU Leuven ont mis au jour une molécule d'ARN, nommée LISRR, qui permet aux mélanomes de se cacher des défenses immunitaires. Leur étude, parue dans le *Journal of Experimental Medicine*, montre qu'en inhibant LISRR, le système immunitaire peut de nouveau attaquer les cellules cancéreuses. Cette avancée ouvre des perspectives prometteuses pour améliorer l'efficacité des immunothérapies actuelles, bien qu'un examen approfondi de la sécurité et l'efficacité de cette approche doive encore être réalisé avant d'envisager des applications cliniques.

La nouvelle campagne de l'assurance maladie française incite à repenser notre rapport aux médicaments. Sous le slogan « Le bon traitement, c’est pas forcément un médicament », elle encourage la population à faire confiance aux médecins et à accepter que sortir d'une consultation sans ordonnance ne signifie pas manquer de soin. Face à l'épidémie de prescriptions, cette démarche vise à sensibiliser sur les dangers de la surconsommation, tout en valorisant les conseils médicaux non-médicamenteux. Une initiative qui appelle à évaluer autrement la qualité des soins reçus.

En France, l'assurance maladie lance une campagne audacieuse visant à réduire la surconsommation de médicaments en encourageant la confiance envers les médecins. Le slogan percutant de cette initiative rappelle que le meilleur traitement n'est pas toujours médicamenteux. À travers des messages diffusés sur divers supports, l'objectif est de normaliser l'idée qu'une consultation médicale peut parfaitement se conclure sans ordonnance, défiant ainsi la culture de la prescription systématique. Cette sensibilisation intervient à un moment crucial, alors que les maladies virales saisonnières reviennent, et invite à reconsidérer notre rapport aux soins avec une approche plus sobre et éclairée.

L'article de Dr Patrick De Moor dans *Le Journal du Médecin* met en lumière une décision controversée du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke. Prévue pour janvier 2026, cette mesure vise à supprimer la rémunération des assistants en chirurgie, ceux-ci jouant un rôle crucial, similaire à celui d’un copilote en aviation. Face à l'inéluctable transition vers une robotisation croissante, bien que non substitutive en matière de sécurité, cette décision suscite inquiétude et indignation dans le milieu médical, soulevant des questions sur l’avenir de la qualité des soins et l'intégrité du travail d'équipe en bloc opératoire.

Le ministre Frank Vandenbroucke dévoile une série de mesures innovantes pour renforcer la lutte contre les assuétudes, en se concentrant particulièrement sur l'intervention rapide auprès des jeunes. Parmi les initiatives phares : l'extension des projets pilotes "alcool" pour inclure d'autres substances, la formation des médecins généralistes aux drogues et le renforcement des équipes mobiles avec des experts en assuétudes. Ces efforts visent à offrir une réponse plus efficace et préventive face aux défis posés par la consommation de drogues et d'alcools chez les jeunes, réduisant ainsi les risques d'aggravation.

La Croix-Rouge innove en lançant le « Yellow Friday », une campagne visant à pallier la demande croissante de plasma en Belgique. Ce mois de novembre, l'organisation espère mobiliser massivement les donneurs en s'inspirant du célèbre « Black Friday » pour redonner vie à ses collectes. À travers des actions incitatives, comme le remboursement du stationnement dans certains centres commerciaux, la Croix-Rouge ambitionne de rassembler 8.000 dons d'ici la fin de l'année, un impératif crucial pour soutenir les milliers de patients en besoin.

Une récente interpellation parlementaire soulève un débat sur la définition officielle d'une journée d'hospitalisation en Belgique. La députée Nawal Farih (cd&v) a questionné le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, à propos des critères actuels de l'INAMI, mettant en lumière des cas où des patients, enregistrés quelques minutes après minuit, se voient refuser la couverture de leur assurance hospitalisation. Cet article explore les enjeux et appels à une révision des normes pour garantir une équité de traitement pour les patients réellement hospitalisés.

L'article du "Journal du Médecin" met en lumière le potentiel économique substantiel des médicaments biosimilaires, estimé à 200 millions d'euros d'économies par an pour le système de santé belge. Medaxes, l'association représentant ces médicaments, déplore leur sous-utilisation actuelle, qui freine la concurrence et le développement de nouveaux produits sur le marché. En insistant sur la sécurité et l'efficacité des biosimilaires, qui se révèlent aussi performants que leurs homologues biologiques mais jusqu'à moitié prix, Medaxes plaide pour un véritable partenariat entre les autorités, les professionnels de santé et l'industrie afin d'assurer un financement durable de la santé.