Le coût marginal de la nouvelle production doit être pris en charge par les nouveaux grands consommateurs, faute de quoi les tarifs des autres clients d'Hydro-Québec devraient augmenter d'au moins 32% à terme. Ce serait bien inéquitable comme approche.
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Bref, un répit important pour les ménages, mais une direction générale du projet de loi qui nécessite encore d’être repensée en profondeur.

Contrôler les hausses tarifaires par une gestion efficace de la demande énergétique serait une approche plus durable qu’un plafond tarifaire, qui devra être absorbé par les contribuables ou les entreprises.

Un soulagement pour les ménages, qui n'enlève rien au besoin de suspendre ce PL pavant la voie à la privatisation et conditionnant sans réelle planification l'avenir énergétique du Québec, notamment par une explosion de la nouvelle production.

Rappelons que l'endettement des ménages précaires est inférieur, mais pèse plus lourd sur leur revenu. À l'inverse, pour les plus riches, les dettes, bien qu’élevées, sont souvent liées à des investissements stratégiques – des emprunts pour accroître encore davantage leur patrimoine.

Mais ce qui m'a fait rire avec cette affirmation, c'est surtout le caractère imprévisible de la quantité de pluie que nous aurons à chaque année, alors que ça risque de varier énormément. Peu pratique pour faire des prévisions budgétaires, j'aurais espéré que le ministre des Finances le sache.

En effet, nous reçevrons en général plus d'eau, mais nous aurons également plus de sécheresse. La question importante sera donc, je crois, quand nous reçevrons cette eau: en somme, les réservoirs seront-ils pleins pour l'hiver, lorsque nous en avons le plus besoin, ou seulement pour le printemps?

Pour mieux comprendre le caractère hasardeux de cette affirmation, voici une excellente entrevue de @alexandreshields.bsky.social, qui explique notamment pourquoi les changements climatiques devraient mener à des problèmes de disponibilité de l'eau.
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