Un monument lui rend hommage au sommet de la Côte des Forges, à Gomzé-Andoumont.
 
Réalisé en pierre bleue de Liège, elle est inaugurée en 1957 et trône encore aujourd’hui au sommet d’une des côtes les plus mythiques de Liège-Bastogne-Liège !
 
[9/9]

Stan Ockers est mort au sommet de son art. Nul ne sait combien de temps il aurait encore roulé, ou ce qu’il aurait pu accomplir.
 
Lors de ses funérailles, une foule importante l’accompagne jusqu’au cimetière de Silsburg, entre Borgerhout et Deurne.
 
[8/9]

Un mois plus tard, Stanneke est au Sportpaleis d’Anvers pour une course d’ouverture de la saison sur piste, à l’époque particulièrement prisée.
 
Ockers heurte Ernest Sterckx et chute. Il ne se relèvera jamais. Il mourra deux jours plus tard des suites d’une fracture du crâne.
 
[7/9]

En 1956, Stan voit encore sa régularité récompensée par les points sur le Tour de France, mais abandonne son titre mondial à Copenhague, où il finit quatrième.
 
Malgré tout, l’anversois réalise là encore une des plus belles saisons de sa carrière.
 
[6/9]

La consécration, c’est fin août, en Italie. Parti en contre – à plus de neuf minutes ! – d’un groupe comptant Anquetil, Geminani ou Necini, Stanneke les reprend, puis les dépose.
 
L’arc-en-ciel lui tend les bras : il est champion du monde. 
 
[5/9]

A 35 ans, Stan Ockers remporte en 24h la Flèche Wallonne, le dimanche 30 avril, et Liège-Bastogne-Liège, le lundi 1er mai, au nez et à la barbe de son coéquipier Raymond Impanis.
 
Puis les points, sur le Tour., en juillet.
 
[4/9]

Au début des années 50, Ockers gagne peu. Une étape du Tour, une Flèche Wallonne. Mais il est toujours bien placé. 2ème à la Flèche, 2ème à Roubaix, 2ème au Ronde, et surtout sept top 10 dans des grands tours, pour aucun abandon !
 
Mais en 1955, c’est la révélation.
 
[3/9]

Stan Ockers, né en 1920, s’est révélé sur le tard, à trente ans passés. La faute à la guerre, évidemment, et à une maturité sportive qui vient chez chacun à un âge différent.
 
En six années seulement, Stanneke va profondément marquer l’histoire du cyclisme.
 
[2/9]

L’aventure malheureuse de Gabriel Denamur n’est pas la seule qui mêle alpinisme, Wallonie et rencontre avec la mort.

Mais ça, c’est une autre histoire …

[10/10]

« Que l’Annapurna était belle
chargée de neiges éternelles
mais que le sommet est lointain. »

Voilà le texte qui jouxte la photo.

[9/10]

Nul ne sait si Gabriel Denamur aurait pu réaliser d’autres de ses rêves.

A Furfooz, en province de Namur, au plus près des plus belles falaises de la région, une stèle l’honore et commémore le sportif-explorateur.

[8/10]

A Katmandou, après quelques jours d’attente, l’espoir s’amenuise.

L’hypothèse ? Gabriel a bien atteint le sommet, mais de nuit, et un faux pas dans la descente, dans une zone inexplorée, lui aura été fatale.

[7/10]

Le 20 octobre 1991, Gabriel quitte le camp n°3 à 7300m, sans sac de couchage, sans matériel de bivouac, sans nourriture.

Il n’y a que lui et la montagne qui se dresse face à lui. Personne ne le verra jamais plus.

[6/10]

Gabriel, lui, part avec un coéquipier polonais, Kazimierz Stepien : sans sherpa, sans bouteille d’oxygène.

Mais l’objectif, c’est bien d’arriver au sommet en solo.

[5/10]

Une autre belge, Ingrid Baeyens, est du voyage. Le 23 octobre, elle deviendra la deuxième femme à gravir le sommet en solo, après une collègue polonaise la veille.

L’année suivante, elle deviendra la première femme belge à atteindre le sommet de l’Everest.

[4/10]

En 1991, déjà alpiniste chevronné malgré ses 28 ans, Gabriel s’engage sur une expédition internationale ambitieuse.

Direction l’Annapurna, un des dix plus hauts sommets du monde, et ses 8091 mètres.

[3/10]

Dans la vie de tous les jours, Gabriel Denamur était programmateur informatique. Mais la vraie passion du hennuyer, c’était l’alpinisme, et son rêve, de gravir les plus hauts sommets du monde.

Cocasse, pour un enfant du plat pays.

[2/10]