Ce n’était qu’illusoire, puisqu’aux Féroé, la mer n’est jamais loin.
Comme les oies, les cailloux, et les moutons.
En croisant le regard de ce jeune bélier noir, je réalisai à quel point de nous deux, lui était le plus chanceux.
Ce n’était qu’illusoire, puisqu’aux Féroé, la mer n’est jamais loin.
Comme les oies, les cailloux, et les moutons.
En croisant le regard de ce jeune bélier noir, je réalisai à quel point de nous deux, lui était le plus chanceux.
Atmosphère pesante comme un morceau saturé d’infra basses.
Il gare sa moto sur le parking, se dirige vers le planton qui sécurise les lieux.
Ne t’embête pas, dit-il au jeune agent, je sais déjà ce que je vais trouver là dedans, et c’est horrible.
Atmosphère pesante comme un morceau saturé d’infra basses.
Il gare sa moto sur le parking, se dirige vers le planton qui sécurise les lieux.
Ne t’embête pas, dit-il au jeune agent, je sais déjà ce que je vais trouver là dedans, et c’est horrible.
J’ai espoir qu’il traversera les plaines et les montagnes, et qu’une douce brise l’amènera chez toi.
Tu sauras alors qu’il t’apporte le plus précieux des messages, dicté par mon cœur, pour ton cœur délicat.
J’ai espoir qu’il traversera les plaines et les montagnes, et qu’une douce brise l’amènera chez toi.
Tu sauras alors qu’il t’apporte le plus précieux des messages, dicté par mon cœur, pour ton cœur délicat.
Il a traversé quelques tempêtes, navigué sur des eaux plus claires qu’un ciel d’été.
Sa Capitaine est un marin comme hors normes, et aime venir chanter sur le pont au milieu de la nuit, quand elle veut pleurer.
Il a traversé quelques tempêtes, navigué sur des eaux plus claires qu’un ciel d’été.
Sa Capitaine est un marin comme hors normes, et aime venir chanter sur le pont au milieu de la nuit, quand elle veut pleurer.
Je laisse l’air iodé m’emplir les poumons, les embruns venir s’échouer sur mes larmes.
J’aime contempler cette agitation, cet incessant ressac, qui me rappelle que nos existences ne sont qu’une goutte dans l’océan.
Je laisse l’air iodé m’emplir les poumons, les embruns venir s’échouer sur mes larmes.
J’aime contempler cette agitation, cet incessant ressac, qui me rappelle que nos existences ne sont qu’une goutte dans l’océan.
Imaginait-il le trac qui vous envahit, ce frisson qui vous parcourt le corps, cette excitation de monter là-haut ?
Plus le temps de le maudire, je sèche mes larmes et m’élève.
Imaginait-il le trac qui vous envahit, ce frisson qui vous parcourt le corps, cette excitation de monter là-haut ?
Plus le temps de le maudire, je sèche mes larmes et m’élève.
Les bêtes ont hâte de retrouver l’étable pour la traite, et moi, le doux sourire de mon aimée.
De loin, j’entends les enfants jouer, et je jure que je peux humer le doux parfum de la soupe du soir.
Les bêtes ont hâte de retrouver l’étable pour la traite, et moi, le doux sourire de mon aimée.
De loin, j’entends les enfants jouer, et je jure que je peux humer le doux parfum de la soupe du soir.
La fougue, l’énergie, la folie, la passion, toute cette vie retenue derrière ses lèvres muettes, elle les jette sur la toile.
La fougue, l’énergie, la folie, la passion, toute cette vie retenue derrière ses lèvres muettes, elle les jette sur la toile.
Comme des papillons de nuit dansant autour d’un réverbère, nous agitons nos palmes, scrutant le décor d’un œil attentif.
Pas le temps de rêvasser ou de se laisser aller à la contemplation; nous sommes ici pour retrouver des naufragés.
Comme des papillons de nuit dansant autour d’un réverbère, nous agitons nos palmes, scrutant le décor d’un œil attentif.
Pas le temps de rêvasser ou de se laisser aller à la contemplation; nous sommes ici pour retrouver des naufragés.
Sous mes yeux, les images de notre rover sur Mars, qui montrent un autre Rover, incontestablement d’origine extraterrestre.
J’imagine déjà l’impact de l’événement.
Et je pense au Président, à sa meute de sceptiques.
Et j’efface
Sous mes yeux, les images de notre rover sur Mars, qui montrent un autre Rover, incontestablement d’origine extraterrestre.
J’imagine déjà l’impact de l’événement.
Et je pense au Président, à sa meute de sceptiques.
Et j’efface
Un gros connard d’extrême droite ?
Ou
Un gros connard de Trumpiste?
Je sais, ça demande réflexion.
Un gros connard d’extrême droite ?
Ou
Un gros connard de Trumpiste?
Je sais, ça demande réflexion.
Pourtant, alors que tous les passagers sont déjà sortis, je traîne, hésitant.
Comme si une partie de moi était restée là-bas, où le soleil ne se montre pas.
Pourtant, alors que tous les passagers sont déjà sortis, je traîne, hésitant.
Comme si une partie de moi était restée là-bas, où le soleil ne se montre pas.
youtu.be/k6qc9bX_7vQ?...
youtu.be/k6qc9bX_7vQ?...
Ma lampe va bien,
Mais je suis triste,
Car dans tes mains, ma lampe va bien…
Cette chanson, mon grand-père l’a chantée toute sa vie à ma grand-mère.
Aujourd’hui, ils sont redevenus poussière de charbon, mais leur amour, éternel, brûle encore dans cette lampe.
Ma lampe va bien,
Mais je suis triste,
Car dans tes mains, ma lampe va bien…
Cette chanson, mon grand-père l’a chantée toute sa vie à ma grand-mère.
Aujourd’hui, ils sont redevenus poussière de charbon, mais leur amour, éternel, brûle encore dans cette lampe.
C’est ainsi que cette affaire pourrait être résumée.
Le grand artiste contemporain avait commis le crime parfait, celui de l’amant de sa femme. Rien ne pouvait présumer de sa culpabilité.
Rien sauf sa dernière œuvre, intitulée
Corpus Delicti.
C’est ainsi que cette affaire pourrait être résumée.
Le grand artiste contemporain avait commis le crime parfait, celui de l’amant de sa femme. Rien ne pouvait présumer de sa culpabilité.
Rien sauf sa dernière œuvre, intitulée
Corpus Delicti.
Quelle heure est-il, quel jour sommes nous ?
Tout endolori d’avoir dansé frénétiquement, la tête encore pleine de basses qui vibrent, je tente de reprendre contact avec le monde réel.
Dernier soubresaut de la fête, le paysage vibre encore autour de moi.
Quelle heure est-il, quel jour sommes nous ?
Tout endolori d’avoir dansé frénétiquement, la tête encore pleine de basses qui vibrent, je tente de reprendre contact avec le monde réel.
Dernier soubresaut de la fête, le paysage vibre encore autour de moi.
Il n’a d’autre prédateur que mes congénères, lui qui, ici, pourrait faire régner l’ordre d’un simple regard.
Son regard, d’ailleurs, le montre bien; il me dit : « Pousse toi, humain, je ne m’arrêterai pas ».
Il n’a d’autre prédateur que mes congénères, lui qui, ici, pourrait faire régner l’ordre d’un simple regard.
Son regard, d’ailleurs, le montre bien; il me dit : « Pousse toi, humain, je ne m’arrêterai pas ».
Seul le château reste immuable, tout juste paraît-il plus pâle dans cette lumière.
Il est hanté, bien entendu.
Et, aujourd’hui, le fantôme du fils de la maison rejoint la foule des spectres.
Seul le château reste immuable, tout juste paraît-il plus pâle dans cette lumière.
Il est hanté, bien entendu.
Et, aujourd’hui, le fantôme du fils de la maison rejoint la foule des spectres.