C'était pourtant pas le Martin Luther King des animaux, même ça c'était du flan 🍮

(McGuire et al. 2025) osf.io/preprints/ps...

9️⃣ Merci aux chercheur·euses :
“A l'adolescence, les réponses à ce conflit s’ancrent dans des justifications biologiques et des conventions sociales. Ensemble, ces processus soutiennent la norme selon laquelle manger des animaux est un élément banal du quotidien nécessitant peu de réflexion”

8️⃣ Du coup, ça pose des questions pratiques :
➡️ Quand et comment se figent ces représentations sur les animaux et la viande ?
➡️ Est-ce qu’on pourrait jouer sur cette fenêtre pour sensibiliser différemment à cet âge ?

➡️ En creux, ça questionne : est-ce que le spécisme est une “solution” apprise pour résoudre ce conflit entre empathie et norme sociale ?

➡️ Pour s’aligner avec cette norme, on commence à reconfigurer notre perception morale : on réduit la valeur des animaux qu’on mange.
➡️ Ça renvoie aux travaux sur la catégorisation sociale, la dissonance alimentaire et la construction de l’idéologie carniste.

➡️ On voit se mettre en place l’espèce comme “raccourci” mental pour justifier la moindre considération envers les animaux de ferme.
➡️ L’adolescence, ce serait le moment où la norme carnée commence à l’emporter sur l’intuition morale égalitariste de l’enfance.

7️⃣ Cette tension se résoudrait en diminuant leur considération pour les animaux + en intégrant que les manger est légitime.
➡️ Ça ressemble pas mal aux processus de dissonance cognitive.

6️⃣ Pourquoi c’est intéressant ?
Les chercheur·euses disent que l’adolescence serait une période charnière :
➡️ Les jeunes commencent à intégrer les normes carnées.
➡️ Mais ils ont encore une vision partiellement proche des enfants, qui eux voient plus souvent les animaux comme des “amis”.

5️⃣ Par contre, sur le fait de manger de la viande, ados et adultes sont alignés : c’est ok.
➡️ L’idée que manger des animaux est normal est déjà bien intégrée.

4️⃣ Mais en même temps…
Les ados sont moins catégoriques que les adultes sur le fait que ces animaux sont uniquement de la “nourriture”.
➡️ Le fameux “friend or food ?” est encore flou à cet âge.

3️⃣ Ils estiment aussi que les cochons méritent moins de considération que ce que pensent les adultes.
En gros : moins de compassion pour les animaux de ferme.

2️⃣ Les ados considèrent plus souvent que la valeur morale d’un animal dépend de son espèce.
➡️ Un cochon ? Moins digne qu’un chien.
➡️ Un rat ? Encore moins.
Ça sent l’heuristique rapide : espèce = valeur.

Ne nous laissons pas manipuler

🔴 Cette loi protège les lobbies, pas les paysans.
🔴 Elle menace la liberté d’informer et l’action des lanceurs d’alerte.

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Les vrais ennemis des agriculteurs ne sont pas les militants

🚜 40% des agriculteurs sont en difficulté.
💰 L’agro-industrie les écrase, les endette, les pousse au suicide.
📹 Mais au lieu de s’attaquer à ce problème, on réprime ceux qui dénoncent les abus.

Le but final : réprimer et censurer

Avec cette loi :
❌ Filmer dans un élevage = un crime.
❌ Critiquer l’élevage intensif = assimilé à de la discrimination.
❌ Diffuser des vidéos d’abattoirs = passible de prison.

Ils cherchent à durcir un arsenal répressif déjà en place

L’État traque déjà les militants :
👮 La Cellule Déméter : surveille les activistes écologistes et animalistes.
⚖️ Au Ministère de la Justice : ordres est donné pour renforcer les poursuites

Mais la délinquance des syndicats agri ? Impunie 🤡

Pour légitimer tout ça, les députés de droite et d’extrême droite invoquent l’agribashing... une fake news !

📉 L’Observatoire de l’agribashing ne trouve aucun incident significatif en 5 ans d'existence !

Une justification qui ne repose sur RIEN

www.lemonde.fr/planete/arti...