Lightnews — Scholar-powered news

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

680 followers 530 following 5.9K posts

Daddy Yoda en formation. Dr Yoda en exégèse. Lyonnais d’adoption. Rome, Jérusalem, à l’occasion. #AussiMonÉglise #HelloESR ♠️🟰♥️

Posts Replies Media Videos

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Des enfants de prélats, au Vatican, peut-être ? Ah non, j’oubliais que le latin se perd même là-bas.

Vieux post Twitter, de Dr Emma Louise Barlow, qui dit : « Just saw a job ad for a Latin teacher. Ad specified that successful applicant must be a native speaker of the language. Good luck with that. »

November 7, 2025 at 12:02 AM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

D’après la TOB (toujours le même problème avec les deutérocanoniques : c’est du grec, un peu bizarre, donc on suppose une langue sémitique, mais ça fait débat)

Le problème de la langue originale dans laquelle la Lettre a été rédigée demeure controversé. Les uns y ont vu un écrit grec émanant du judaïsme hellénisé; d'autres reconnaissent dans le texte des Septante certaines lectures fautives (voir v. 11, 30 et 71) qui seraient dues à la traduction d'un texte sémitique perdu.

November 6, 2025 at 12:59 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

October 31, 2025 at 8:56 AM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Celui-là

Un ange sur le Pont Sainte-Ange, à Rome, qui semble manier une perche à selfie

October 30, 2025 at 1:53 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Alors, pour les cadeaux : un grand livre animé sur le corps humain, parce qu’il se pose plein de questions, et une nouvelle série de véhicules de pompiers (deux camions, une voiture et un hélicoptère).
Pour le gâteau, œuvre originale de ses cousins :

October 27, 2025 at 3:40 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Ma nièce : « Jésus, il est Fils de Dieu et il est Dieu, donc il est Père de lui-même ! »
Moi : « Oui, alors, justement, connais-tu ce schéma ? »
Je ne vous dis pas son air perplexe.

Le « bouclier de la foi » (le Père n’est pas le Fils / le Père est Dieu, etc.)

October 27, 2025 at 12:39 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Alors, pour mémoire et pour faire monter le suspense, voici le gâteau de l’an dernier

October 27, 2025 at 11:19 AM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.

Café avec un soupçon de latte art dedans.

October 19, 2025 at 12:22 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

J’ajoute le commentaire d’Emmanuel Gabellieri

Emmanuel Gabellieri
Merci, Emmanuel, pour ces remarques si justes et incisives, et surtout pour le rappel de la formule remarquable de Thomas d'Aquin, souvent le plus cité par les psittacistes/perroquets alors qu'ils sont ceux que sa formule vise le plus: « Fides non terminatur ad enuntiabile, sed ad rem ».
D'où une suggestion supplémentaire.
Derrière les mésusages actuels du numérique et de la culture internet qui portent au carré, y compris en apologétique, la réduction des pensées à des slogans ou à des sortes de réflexe de Pavlov, il y a une sorte d'enfermement dans le langage comme s'il était autoréférentiel, en perdant conscience de la distance et en même temps du vrai rapport du langage a la réalité, lequel est un rapport "intentionnel" comme le disaient les scolastiques ou "symbolique" comme le disaient les Pères. Répéter en boucle des autoréférences magistérielles comme si le rapport entre langage et réalité n'avait ni organicité ni historicité, c'est se retouver alors proches, aussi paradoxal que cela puisse paraître, des penseurs de la
"déconstuction" pour lesquels également le langage ne renvoie jamais qu'au langage.

Dans un cas, c'est dans le mouvement infini des "différences" au sein du langage, dans l'autre c'est dans la référence à une formule comme si la pensée n'avait pas à là relier à une infinité d'autres et ne pouvait plus jamais l'approfondir. Mais dans les deux cas, la "positivité" du langage obture l'accès à - et la conscience de - ce qu'il doit indiquer sans jamais pouvoir s'y identifier. La fameuse formule qu'on prête à Thomas à la fin de sa vie "ut pallea", voulant signifier que toute son oeuvre n'avait été que "de la paille" par rapport à la vérité, aurait pu donner du grain à moudre (c'est le cas de le dire !) aux déconstructeurs, mais ceux-ci, trop enfermés dans leurs certitudes, n'y ont jamais pensé, je crois. En revanche, on pourrait la conseiller aux psittatcistes invétérés...

October 4, 2025 at 1:36 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Cette tentation d'un magistérialisme rapide est méthodologiquement très faible, néandertalienne.
Souvent d'ailleurs elle est issue d'une type de pensée qui est celle des intégristes, lesquels finissent insensiblement par attirer sur leur terrain formaliste et anhistorique ceux qui discutent avec eux.
Je ne crois pas avoir vu de perroquet comme représentation d'un évangéliste. D'aigle par contre il est bien question.
« L'aigle, c'est le génie ! Oiseau de la tempête, Qui des monts les plus hauts cherche le plus haut faite ;
Dont le cri fier, du jour chante l'ardent réveil ;
Qui ne souille jamais sa serre dans la fange, Et dont l'œil flamboyant incessamment échange
Des éclairs avec le soleil.
(Victor Hugo, Odes et Ballades, 1822)

October 4, 2025 at 1:33 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

<
Tourpe Emmanuel
28 juin • O
Penser à coups de citations du Magistère. Really ?
Je constate avec inquiétude chez certains jeunes cathos numériques, que j'apprécie par ailleurs, des manières parfois de sympathique perroquet; cela consiste à réduire toute question théologique ou morale à la répétition mécanique d'un texte magistériel, généralement sans médiation : un passage du Catéchisme, une encyclique, une déclaration conciliaire, parfois une formule dogmatique. L'énoncé est proposé comme tel, sans effort de contextualisation, de distinction ou d'interprétation. Il est censé clore le débat, ou condamner.
Ce psittacisme peut donner l'impression d'une rigueur doctrinale. Il manifeste, souvent, une volonté sincère de fidélité au dépôt de la foi. Mais cela revient surtout à remettre en place un modèle de pensée complètement dépassé depuis longtemps et que l'on appelait autrefois une « théologie du Denzinger ».
Le terme — employé notamment par Karl Rahner — ne vise pas le recueil classique du P. Denzinger (Enchiridion symbolorum, 1854), utile à son époque, mais un type de pratique : celle qui considère la théologie comme un catalogue de textes magistériels, juxtaposés, non hiérarchisés, jamais interprétés dans une dynamique organique. Dans ce schéma, la tâche du théologien tend à se réduire à l'identification du bon texte, à la bonne page d'une espece de code dogmatique. Et celle du jeune internaute d'y puiser des condamnations à l'emporte pièce : est catholique ceci, ne l'est pas cela.

Cette approche, pseudo-assurée et rassurante, ne correspond en réalité ni à la tradition antique, ni à la méthode médiévale, ni à l'enseignement du Concile Vatican II. C'est une vision ultra réductrice du raisonnement théologique.
Pourtant, s'il faut vraiment justifier par le Magistere lui-même ses propres limites, l'Église elle-même a formulé avec précision sa relation à la Parole de Dieu. Dans Dei Verbum 310, il est dit :
« Ce Magistère n'est pas au-dessus de la Parole de Dieu, mais il la sert, n'enseignant que ce qui a été transmis, puisqu'il écoute pieusement, garde saintement et expose fidèlement cette Parole. »
Le Magistère n'existe qu'en relation à ce qui le précède : l'Écriture, la Tradition, la foi vécue de l'Église. Il est un acte de traduction contextuelle — non de production hors de l'histoire — de la vérité révélée.
Cette position est confirmée par Donum Veritatis
(1990), qui précise :
« L'intervention du Magistère ne vise pas à entraver la recherche, mais à lui garantir son fondement ecclésial » (§21).
Et plus loin :
« Le théologien est appelé à réfléchir, en communion avec le Magistère, sur le contenu de la foi, et non à se limiter à répéter des formulations déjà établies. »
La citation autorisée n'est qu'un point de départ : encore faut-il l'inscrire dans une architecture, lui donner sens, l'articuler à d'autres sources, en exposer la portée précise.

Historiquement, les grands théologiens catholiques n'ont jamais fait autre chose. Thomas d'Aquin, dans la Somme de théologie, distingue entre ce qui relève de l'enseignement révélé (quod est de fide) et ce qui découle de la raison illuminée par la foi. Il cite les Pères, les conciles, parfois même le Magistère pontifical, mais il le fait toujours dans une structure argumentative précise. Son objectif n'est pas d'accumuler des citations exécutoires (l'argument d'autorité est chez lui le plus faible), mais de montrer la cohérence interne de la foi, en lien avec les principes premiers.
Dans un passage clé (I-Ilae, q.1, a.4, ad 3um), Thomas souligne que la foi s'attache d'abord à Dieu comme révélateur, non à une autorité humaine :
« Fides non terminatur ad enuntiabile, sed ad rem »
La foi ne s'achève pas dans l'énoncé, mais dans la réalité signifiée.
Autrement dit, ce n'est pas la formule qui sauve, mais ce qu'elle signifie. Le rôle du théologien est de conduire à cette réalité, non de s'en tenir au signe.
Au XIXe siècle, John Henry Newman défendait dans son « Essay on the Development of Doctrine » une conception historique de la tradition. Il montrait que la fidélité ne consiste pas à répéter les formules anciennes, mais à en déployer la signification dans le temps. La tradition vivante se reconnaît non à son immobilité, mais à sa capacité d'intégrer les questions nouvelles sans renier l'intuition initiale.

Joseph Ratzinger, dans Les principes de la théologie catholique, a poursuivi cette intuition :
« La tradition n'est pas un dépôt figé, mais un fleuve vivant qui prend sa source dans l'Écriture et s'écoule dans la vie de l'Église. »
Et plus loin :
« On ne comprend pas un texte magistériel si on ne comprend pas la structure organique de la foi qu'il suppose.»
Cette idée d'organicité doctrinale est essentielle. La foi catholique n'est pas une série de propositions indépendantes façon catalogue La Redoute : c'est une réalité unifiée, où chaque énoncé prend sens par rapport à l'ensemble.
Cela ne signifie pas qu'il faille se méfier du Magistère.
Bien au contraire : il constitue, avec l'Écriture et la Tradition, l'un des lieux fondamentaux de la foi de l'Église. Mais son bon usage suppose une méthode autre que la répétition formelle : distinction des niveaux d'autorité, connaissance du genre littéraire, conscience du moment historique, articulation avec les autres sources, réception ecclésiale.
Dans cette perspective, le théologien est un lecteur responsable, pas un juge qui flingue en prenant comme munitions des passages magisteriels.

October 4, 2025 at 1:33 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Riz / Pas riz

September 24, 2025 at 10:46 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Oh, le gauchiste

Titre d’un article du jour :
« Le pape Léon XIV fustige les patrons “qui gagnent 600 fois plus” que leurs salariés et s'inquiète de la fortune d'Elon Musk »

September 15, 2025 at 7:28 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Bulle tirée d’un Astérix : « non, tu ne chanteras pas ! »

September 7, 2025 at 1:23 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Si on en est là…
(le temps pourri de pluie et d’orages a le mérite de proposer, par interludes, de forts beaux ciels)

Photo d’un ciel bleu avec de beaux nuages crémeux reposant sur une couche de nuages d’orage bleu foncé

September 4, 2025 at 9:56 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Bien, allons chercher Minimus à l’éc…

Précipitations annoncées dans l’immédiat. Niveau « extrême » largement dépassé.

September 1, 2025 at 2:14 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Tiens, les crédits sont corrects, @taigasangare.bsky.social !

Fausse une de « Valeurs animales » sur les chats, par Phylloscopus, postée sur un groupe Facebook.

August 30, 2025 at 9:57 PM

Hieronyme

@hieronyme.bsky.social

Mais c'est quoi cette histoire avec Adam et Ève ?
[un thread sous forme de questions/réponses. Toute ressemblance avec un mème célèbre serait une sacrée coïncidence]