Un bon jour pour réécouter ça aussi

~Ultraman (1966) : Ultra Operation No. 1~

Ça a déjà tellement de charme, je pourrais hurler de joie à chaque miniature à l’écran. C’est comme retrouver en images le temps infini des jeux de l’enfance.

En stan complet sur Belmer, il est si goofy je l’adore !

In order not to be here (2002) ~ Deborah Stratman

On ne peut que se cacher, jamais disparaître.

C’est peut-être naïf mais à ce moment précis de ma vie, dans le contexte actuel, j’avais besoin qu’on me raconte des personnages optimistes sur l’avenir et déterminé à se battre ensemble pour un rêve commun : celui d’un monde débarrassé de la vengeance.

L’aspect slice of life en a dérangé certains mais je le trouve nécessaire dans la construction de l’œuvre. Avoir choisi de nous plonger dans une école d’élite où l’on «joue à la guerre» créé un contraste d’autant plus violent quand on découvre ce qu’il se passe à l'extérieur.

La série rappelle, dans la tradition anti-militariste de la sage, qu’une arme ne sera jamais éthique. Entre un drone, contrôlé à distance et fourni par une multinationale et un mécha qui prend peu à peu la vie de son pilote, aucune différence : les deux tuent.

Dans cet univers, les Gundams sont une malédiction, bannis il y a des années. Cela a pour conséquence de renforcer l’aura de ces machines, considérées par certains comme de la sorcellerie. L’idée est très simple mais magnifie chacune de leurs apparitions.

Au centre, le couple Suletta/Miorine, étouffées par les décisions passées de leurs parents, qui comprennent que grandir, c’est choisir. L’émancipation du giron parental se fait dans un double mouvement : affirmation de soi (ici l’homosexualité) et découverte d’une famille de cœur.

Quelle merveilleuse porte d’entrée dans l’univers Gundam que «The Witch From Mercury». C’était parfois confus et précipité, mais qu’importe ? J’étais tellement investi dans les personnages et leurs enjeux que je ferme les yeux sans problème sur ses défauts d’écriture.

Mes 520 jours d’espagnols sur Duolingo ne prennent sens qu’aujourd’hui.

The
End
of
Hope

Je viens de terminer mon premier Gunpla - si fière de ma fille, elle est trop belle.