Le concept de l’émission : on invite un éditorialiste reac et on se fout de sa gueule pendant deux heures sans lui laisser en placer une

S’ils refusent de venir, on les accuse de refuser le débat et de soutenir la cancel culture

*une compotine

Tout le monde a totalement idéalisé Gisèle Pélicot car elle constituait la victime parfaite aux yeux des médias bourgeois, des politiques, des féministes blanches ET DES HOMMES.

Mais c'est une victime qui peut en silencier d'autres car les rapports de domination sont complexes.

Et l'esprit critique c'est pouvoir se dire qu'une victime doit être soutenues pour des violences qu'elle a subies tout en étant capables de critiquer son rôle dans d'autres mécanismes de domination comme la silenciation ou la perpétuation d'un climat incestueux / incestuel.

Ce n’est pas l’IA le danger. C’est quand elle devient le seul espace de confiance, de dépôt, de reconnaissance. Et c’est déjà en train d’arriver. Certains ados découvrent l’IA avant même d’avoir été vraiment écoutés par un adulte… ou leurs propres potes qui parlent eux aussi à des IA.

L’IA n’a pas de regard. Pas de chaleur. Pas de présence réelle.
Elle donne des réponses fluides, parfaites, neutres.
Et c’est précisément pour ça que certains ados préfèrent lui parler.

Un ado qui se sent plus vu, plus écouté, plus compris par une IA que par ses parents ou ses profs…vous imaginez ?

Ce n’est pas un progrès. C’est un signal rouge. Et c’est en train d’arriver.

On parle beaucoup des risques de l’IA pour les ados : triche, fake news, performances scolaires biaisées.
Mais on parle trop peu du risque de lien. Et croyez moi ce pan la est déjà en soi bien assez grave mais il y a peut-être pire.