C’est un petit témoignage pour souligner que même si les pratiques de contention, d’isolement se réduisent (en admettant alors que BON), la psychiatrie reste une institution coercitive, violente, maltraitante, à l’intérieur de laquelle la subjectivité de l’individu n’est pas prise en compte du tout.

Je suis évidemment sortie avec un diagnostic de personnalité histrionique (ça, je pense que c’est dû au fait d’avoir dit à la psychiatre qu’elle devrait être interdite d’exercice… ) et une rupture de soin qui a durée plusieurs années. Encore aujourd’hui je suis incapable d’entrée dans un hôpital. 6/

Des yeux qui se lèvent au ciel. Et des remarques « Vous faites un caprice » « Vous réalisez dans quel état vous vous mettez » « Vous allez pas pleurer pour ça » « Regardez vous un peu » 5/

Des informations confidentielles concernant ma santé ont été partagées sans mon consentement avec une personne de mon entourage.
J’ai passé toute mon hospitalisation à essayé d’expliquer que ce qu’il me faisait subir ne m’aidait pas et m’enfonçait. Ce à quoi on me répondait par des soufflements 4/

Suite au repas : retour dans la chambre. Les jours passants j’avais l’autorisation de sortir de la chambre pour me balader dans le service mais interdiction d’aller ne serait ce que dans le parc. 3/

J’étais suivie pour un PTSD lié à plusieurs années séquestration. À mon arrivée, j’ai donc tout naturellement été ENFERMÉE 72h en chambre, puis FORCÉE à participer aux repas collectifs, alors que je pleurais en expliquant aux infirmiers et infirmières pourquoi c’était si difficile pour moi.. 2/

Petit témoignage : Il y a 4 ans, j’ai été hospitalisée en psychiatrie à ma « demande » (suite à l’insistance de 4 médecins), à la suite d’une décompensation due à un traitement mal adapté — bien sûr aucun psychiatre n’a remis en question la médication mais mes symptômes en revanche... 1/

Savez vous s’il y aura une rediffusion pour les personnes qui ne peuvent pas y assister ?

NON, on en a pas « fait des caisses » pour le Covid alors que c’était que les obèses, les vieux et les malades qui mourraient. (Votre vie ne vaut pas plus que la leur)

En revanche, merci à la personne de l’auto-école qui a demandé « Vous avez entre 17 et 24ans ? »

Merci 🥰 Ça tient un peu du miracle !

Et j’ai validé, par miracle, mon semestre. Avec un 0,67 en statistiques.

Pour info, la réaction de mon psychologue lorsque je lui ai expliqué que je prévoyais de le buter à été « je pense que vous avez effectivement besoin d’une thérapie » / La réaction du psychiatre « Vous voulez brûler le CRP quand il y a du monde ou lorsqu’il est vide ? »