Nouvel épisode grotesque : le rapporteur ciottiste renvoie à la pseudo étude de l'Institut Thomas More sur les biais des chaînes nationales de Radio France, via l'IA.
Réponse en plusieurs points, et rappel que le fichage politique est interdit en France ⬇️

Mise en cause de la participation du journaliste palestinien Rami Abou Jamous à deux émissions sur France Culture et France Inter :
"Tant que ce n'est pas contraire au droit ou à la science", les opinions sont les bienvenues souligne Sybil Veil en commission d'enquête parlementaire

Pourquoi Jean-François Achilli a-t-il été suspendu puis licencié, après sa participation à l'écriture de l'autobiographie de Jordan Bardella ?
"Certaines activités sont interdites quoi qu'il arrive à Radio France, comme le media training".

Le rapporteur ciottiste évoque un rendez-vous privé ces derniers jours, sur la base de "révélations" d'Europe 1, entre Thomas Legrand et Laurence Bloch, retraitée de Radio France depuis plus d'un an.
"Cela me fait penser à la RDA des dernières années" ironise Sybil Veil

❌Thomas Legrand ne fait plus partie des effectifs de Radio France. Contrairement à ce qu'ont prétendu ces derniers jours plusieurs médias, à la veille de son audition dans la commission parlementaire, l'éditorialiste n'a pas été "licencié" par Radio France

www.lemonde.fr/economie/art...

Halte aux fake news à propos de l’audiovisuel public !

Donc, pas un euro d’argent public n’a été dépensé pour les chambres d’hôtel des dirigeants de FTV. Et la Cour des Comptes n’a relevé aucune irrégularité dans la gestion de France Télévisions.

44% du budget pour les fictions et autres tournages, 19% pour les équipes du réseau régional et Outre Mer, 18% pour la direction des sports (Tour de France, Roland Garros).
Les frais de représentation ?
11 000€, soit 200€ par semaine. Loin des sommes claironnées par le rapporteur de la commission.

Des frais de cocktail et frais de bouche pharaoniques en 2020 ?
Faux ! ❌❌❌
Il s’agit en réalité les repas des journalistes et techniciens qui étaient sur le pont pour assurer les éditions et autres programmes pendant la crise Covid.

L’audiovisuel public, un truc de niche ?
Faux ! ❌❌❌
France Télévisions est le premier groupe TV mais aussi premier sur le numérique. Le groupe est implanté dans toute la France et dans les territoires ultramarins, avec la moitié des salarié.e.s basés dans les territoires. Le privé ne fait pas ça.

L’audiovisuel public, un truc de CSP + ?
Faux ! ❌❌❌
Le public de France Télévisions est plutôt moins favorisé socialement. Son offre de programmes, de documentaires, de contenus culturels, éducatifs et pour la jeunesse est essentielle.

L’audiovisuel public ne touche pas les jeunes ?
Faux ! ❌❌❌
Le groupe touche 67% des 4-14 ans avec son offre Slash. Pour les 15-24, la couverture monte à 97,5 %
Les jeunes sont présents sur les offres numériques et France Télévisions a su les réunir très largement.

France Télévisions a-t-elle fait l’objet de sanctions de l’Arcom ?
Faux ! ❌❌❌
Le groupe a été destinataire de mises en garde. Nous (CGT) avons nous-même émis de nombreuses critiques. En comparaison, C8 et CNews ont cumulé des mises en garde, plus de 50 condamnations et des sanctions pécuniaires.

En douze mois, l’écart entre le contrat d’objectifs et de Moyens et le budget 2026 est de 200 millions d’euros. De quoi dégrader les contenus, détruire les conditions de travail dans le groupe et fragiliser tout un secteur économique, plus grand que le secteur automobile.

Depuis 2015 les crédits des administrations ont augmenté de 36%, ceux de la Culture de 40 %. Pour France Télévisions, son budget 2026 est inférieur de 40 millions par rapport à celui de 2015 alors que cette période a enregistré 20% d’inflation. Une économie sur les programmes et sur les salariés.