Megachile pugnata, mâle sur fleurs en bouton, femelle au nid. La petite colonie du jardin se porte bien.

Une halicte pattes-rouges (Halictus rubicundus) qui niche juste sur le pas de ma porte, directement au sol, fait son bonheur des camérisers et de la lumière de la fin de journée.

Dans les camérisiers en fleurs, aujourd'hui, une reine bourdon trompeur (Bombus perplexus). Elles sont plus d'une dizaine de reines devant ma maison. Je leur souhaite des colonies prospères.

La belle rousse, l'andrène de Dunning, abeille indigène nichant au sol, est arrivée au jardin juste avant la floraison des pruniers, dont elle sera l'une des grandes pollinisatrices.

Wow, ce projet un peu fou m'aura tellement fait vivre pleinement tant la littérature que le jardin. J'ai emprunté un chemin qui m'aurait paru inaccessible quelques années plus tôt. Mais voici: mon essai Une abeille suffit est en lice pour le Prix Hubert-Reeves.

Déjà la première récolte du jardin: topinambours apprêtés en salade. L’approche du jardin urbain en permaculture nous a fait opter pour plusieurs vivaces comestibles. Les topinambours sont notre récolte la plus hâtive.

J’ai reçu un rouet à double entraînement (CPW).On s’apprivoise lentement. Il m’a longuement attendue, conservé précieusement dans un grenier. Je m’ajuste encore à son rythme. C’est plus qu’un cadeau -quelque chose comme une rencontre.