J'espère qu'il y a de bonnes explications sur ce court délai entre l'entrée et l'expulsion et que les cadres d'intervention ont été validés en collaboration avec les experts du milieu... Sinon je redoute qu'il y aura beaucoup d'autres situations d'échec clinique comme celle-ci.

Effectivement, tant qu'il manquera de places en hébergement d'urgence, la tolérance est de mise. Il y a malheureusement des situations où les enjeux de sécurité primaire l'emportent sur la cohésion clinique, et vice-versa. Pas une situation aux solutions évidentes, et on n'est pas sorti du bois.

Politiques, politiciens et politicailles à part, l'existence même de ce genre d'exercice et le travail de tous les acteurs impliqués arrivent à me donner espoir qu'on se dirige (très tranquillement) vers des solutions et des orientations structurantes concertées. On a toute une tendance à renverser.

On peut adresser bien des critiques à cette équipe encore en apprentissage, mais ce genre d'approches policières fait partie des orientations à développer. Il faut par-contre s'assurer de travailler en complément avec les milieux communautaires et institutionnels, dans une approche globale.

Even from an economic standpoint, it makes more sense to publicly invest in public libraries than in sports events: access to knowledge is an important condition for dynamic and free markets, while entertainment-related products can efficiently be produced by private markets without intervention.

Il ne faut pas s'en étonner si on continue de générer de l'itinérance. On va aller jusqu'à quel niveau de services d'urgence avant de trouver que c'est trop et d'enfin s'attaquer beaucoup plus fort aux causes de l'itinérance même? Santé et services sociaux, revenu, déjudiciarisation, cohabitation...

Tout à fait d'accord: le milieu communautaire se fait donner des responsabilités démesurées face aux moyens qui les accompagnent.
Il est temps d'agir avec une approche globale, en concertation multisectorielle, avec les ressources adéquates sur tous les fronts. On doit renverser la tendance.

La situation de Montréal est particulièrement difficile en ce que les besoins en services d'urgence sont clairement non répondus, ce qui empêche de se concentrer sur des solutions structurantes. Espérons qu'on réussira à y donner un gros coup dans les prochaines années pour renverser cette tendance.

Sans oublier d'agir aussi sur les causes de l'itinérance, sinon on ne fait que repousser le problème plus loin encore, bien que plus de logement social aiderait bien du monde. Il faut une approche globale : logement+ santé et services sociaux, éducation, réinsertion, cohabitation, déjudiciarisation