Ça dit aussi l'immoralité délirante d'un capitalisme qui ne connaît plus de limites.

Que Hazan soit un brillant intellectuel ne l’a jamais empêché de se taper de la compta, de gérer des impressions et de se plonger dans tous les aspects les plus triviaux du métier d’éditeur. Et cela fait un tout, absolument indissociable. Editer, c’est créer. Et cela exige une implication totale.

: affalé sur mon canapé, je lisais et avais l’impression d’entendre sa voix douce et malicieuse de vieux tonton gauchiste (dans ma vraie vie, je n’ai eu aucun tonton gauchiste).

S’il est une chose à retenir, c’est l’engagement total que représente l’acte d’éditer.

L’auditeur attentif du podcast qui lui a été consacré chez France Culture ( www.radiofrance.fr/francecultur... . De rien ) n’apprendra pas forcément grand-chose. Il y répète, parfois au mot près, son interview audio. Mais du coup, ça m’a fait une expérience de lecture fort originale

Enorme !
Possible de sourcer précisément ce passage avec une photo ?
On peut lui donner de la visibilité 😀

L’enjeu est la préservation des forêts océaniques de moyenne profondeur et de leurs écosystèmes fragiles et riches en biodiversité. Ces forêts, entre le réchauffement climatique, le chalutage effréné et le surtourisme sont en danger.
Aussi lisez le livre et signez la pétition : c.org/ZRsrNvwCsk

L’auteure est montée sur un rafiot qui va faire des relevés scientifiques le long de la barrière de corail du Honduras. L’occasion pour l’auteure de nous livrer son récit de voyage, mêlant méditations personnelles, références littéraires, descriptions merveilleuses et engagement écologique.

avec l’apparition du mouvement skinhead, me rappelle mes premières frayeurs d’adolescent. Et puis l’émergence de la figure Lepen avec sa capacité unique à rassembler tous les courants de l’extrême droite française dans le temps long.

sur l’extrême droite française durant les années 30, aux dépens du fascisme et du nazisme considérés trop révolutionnaires.

Le livre devient de plus en plus angoissant au fur et à mesure qu’on se rapproche du présent. L’étude sur les contre cultures des années 80,

lesquels donnent les ligues et l’Action Française pour se transformer en Vichy… etc.

Et comment - pour crucial de nos jours - l’extrême droite française dialogue avec ses homologues des autres pays. On apprend notamment l’importance de l’influence des régimes de Franco et surtout de Salazar

jusqu’aux derniers mois qui ont vu un nombre record de députés RN arriver sur les bancs de l’assemblée.

L’intérêt de ce bouquin est de saisir le phénomène “Extrême Droite” dans toute sa diversité et, surtout, dans le temps long. Comment les ultras de Charles X évoluent en boulangistes,

oh non, pas lui ! 😀

Mon seul regret est que les textes du bouquin ont plus de 25 ans et qu'il y a un monde, désormais, entre eux et nous. Mais je dois à Mike Davis une expérience salutaire : penser après la catastrophe, c'est déjà une exercice d'espoir.

qu'est-ce que l'éco-système de la grande cité ? Comment fonctionne t-il ou comment fonctionnerait-il sans la puissance humaine pour le contrôler ? quelles espèces proliféreraient dans une Londres abandonnées ? comment évolueraient la géographie et la biosphère d'un San Fransisco déserté ?

monstruosité écologique, sociale et économique dont les métastase ravagent des états entiers, bien au delà des frontières du Nevada.

Plus passionnant encore, un essai prospectif, des critiques et analyses de différentes oeuvres de fiction croisées avec des analyses scientifiques :

L'ensemble est disparate - ce qui en soi est plutôt plaisant : les villes allemandes après leurs bombardement WW2, la New York traumatisée par les attentats... et puis, beaucoup plus intéressant et fondamentalement plus flippant, la ville-cancer de Las Vegas,

que certains actes aient été perdus et des passages apocryphes insérés. Moi, lecteur, je n’ai d’autre option que d’accepter ce qu’on me donne. Les soubresauts et les incohérences ne sont pas sans intérêt en ce qu’elles semblent épouser les aléas de la narration d’un cauchemar.