Donald Trump a annoncé mardi 16 décembre un « blocus total » contre les pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela, renforçant la pression économique sur Caracas en pleine crise entre les deux pays. Depuis, deux supertankers chargés de brut vénézuélien et provenant de ports vénézuéliens ont été arraisonnés dans les eaux internationales par la marine de guerre des États-Unis. La légitimité du blocus et de ces arraisonnements pose question.

L’armée israélienne a tué vendredi 19 décembre six Palestiniens, dont un bébé, lorsqu’un obus de char a touché le deuxième étage du bâtiment en plein mariage célébré dans une école du quartier d'al Tuffah, à l’est de la ville de Gaza. Après le tir, les équipes de la Défense civile ont été empêchées d’intervenir pendant au moins deux heures. Les funérailles, samedi 20 décembre, illustrent un cessez-le-feu qui est régulièrement violé par les forces israéliennes.

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Elle ne fait jamais de pause. Elle se moque d'une athlète voilée aux JO, des féministes, elle calomnie les personnes dénonçant les crimes contre l'humanité commis par le gouvernement israélien et son…

Sous pression de la droite et de l’extrême droite, les ministres de l’intérieur des Etats membres de l’Union européenne ont ouvert la voie lundi à l’envoi de migrants dans des centres situés hors de ses frontières.

Les propos de Brigitte Macron qualifiant de « sales connes » les militantes féministes qui ont interrompu le spectacle d'Ary Abittan sont devenus « tendance » sur les réseaux sociaux, en soutien aux v...

Alt: Chat qui déchiquète un rouleau de papier toilette

En plus des bombardements, de la faim et du froid, c'est un traumatisme collectif que subit toute une génération d’enfants à Gaza, après deux ans d’une guerre sans répit. L’effondrement du système éducatif, social et sanitaire dans l’enclave palestinienne a érodé leur sentiment de stabilité. Il faudra « des efforts soutenus et à long terme », selon l'ONU, pour y remédier.

Dans le nord de la Cisjordanie occupée, les Palestiniens du camp de Nour Shams ne veulent pas encore y croire. Lundi 15 décembre, l’armée israélienne a annoncé la démolition de 25 nouveaux bâtiments résidentiels du camp de Nour Shams, à Tulkarem, laissant une centaine de familles sans toit. Mercredi 17 décembre, bien que l’accès au camp soit rendu impossible par l’armée israélienne depuis février, les habitants ont pu retourner dans leurs maisons une dernière fois pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être. Un créneau d’à peine deux heures pour récupérer une vie entière, parfois pour ne retrouver que leurs maisons saccagées. Depuis, ils attendent la date des démolitions avec angoisse, qui peut arriver à tout moment. 

L’inquiétude grandit parmi les organisations humanitaires opérant dans la bande de Gaza, ravagée par deux années de bombardements. Une nouvelle procédure israélienne d’enregistrement des ONG menace de réduire drastiquement leur présence, alors que plus de deux millions de Palestiniens ont plus que jamais besoin de soins, de nourriture, d'eau, d'abris et d'autres services de base. L’ONU et les acteurs humanitaires alertent sur un risque majeur pour l’accès aux services vitaux.

La méritocratie continue d’être brandie comme la preuve que tout serait possible pour qui « se donne les moyens ». Mais ce discours, qui ignore le poids écrasant des origines sociales, n’est rien…