Chouette asso Mélanie !

Comme présenté en début, l'infobésité est présente et fait mal à la relation média-citoyen. A l'ère de la post-vérité et des fake news, mais aussi de l'IA, prenons le temps de digérer l'information. De comprendre ce qu'on voit, écoute, lit. 14/14

les enjeux de sa société et se sentir impliqué dans le monde qui l'entoure. Et cette éducation, ce n'est pas une morale, une manière de faire. C'est être conscient qu'une information se consomme de mille manières différentes, dont par parcimonie. 13/

Il y a tant de pistes à creuser pour recréer un dialogue entre ces deux parties et faire les citoyens éveillés de demain. Evidemment, je pense à une éducation aux médias populaire pour tous les âges. Donner les clefs à chacun pour comprendre son environnement, 12/

aide financière ou une structure déployée, afin d'inciter les médias à investir ce champ ? Non pas pour de l'audience, mais pour ce besoin net de retrouver le temps de l'information et renouer un lien entre citoyens et médias ? C'est la question que je me pose 11/

Toutefois, ce n'est pas nouveau. Certains médias s'y ont déjà essayé et ont eu du mal à y trouver un équilibre financier, le public ne suivant pas forcément ce qu'ils aimeraient voir. L'argent nerf de la guerre.
Devrait-on imaginer, au nom de la démocratie citoyenne, une 10/

Nombre d'études montrent (ma récente tournée contre la désinformation avec Lumières sur l'info me l'a également démontré) que les citoyens veulent de nouvelles formes de journalisme. Une information plus lente, de solutions, participative et moins sensationnelle 9/

Nous ne pouvons pas empêcher les avancées technologiques et la présence grandissante des réseaux sociaux dans le quotidien de la nouvelle génération. Pourquoi ne pas reconnaître un statut pour ces "créateurs de contenus informatifs" comme HugoDécrypte ou Gaspard G ? 8/

phénomènes de buzz et cette course à l'audience, qui induit à des titres exagérés, à la focalisation sur des faits dramatiques ou une simplification à outrance. Des dérives réclamées par nos amis Google, Apple et autres portails à forte audience 7/

Il faudrait ainsi arriver à un stade où chaque acteur de ce rapport entre citoyen, médias et politique s'assoit à une table pour réinventer notre relation à l'information.
Comment peut-on imposer des pratiques journalistiques déontologiques afin de réduire les 6/

qui peut baigner dans les discours médiatiques. Sans oublier les impacts économiques et politiques au sein des rédactions qui influent sur l'indépendance de certains groupes. Dans ce brouhaha, les citoyens manquent de repères. 5/

Et ce facteur n'est qu'un parmi tant d'autres qui nourrissent cette défiance des citoyens envers les médias et les journalistes. Nous pourrions aussi évoquer ce sentiment d'écart entre la réalité perçue et la réalité relatée dans les médias ou la part d'idéologie 4/

de messages simplistes et parfois mensongers. Ces derniers n'invitent pas la réflexion et la nuance, mais à l'émotion et à la réponse immédiate. Pas besoin de trop d'informations. On le retrouve dans des mouvements antivax, ou plus anciens racistes ou antisémites 3/

qui engendre cette méfiance envers les médias et surtout une diminution notable de la consommation de l'information.
Trop d'infos donne moins d'infos consommées. Paradoxal !
Et mécaniquement, cette diète médiatique ouvre la voie à des mouvements populistes, qui usent 2/