Je viens de voir effectivement ! Et pour la prise en compte de la capitalisation visiblement c’est encore assez flou : policyhive.org/wp-content/u...

Tout ce que je demande, c’est qu’on ne perde pas une nouvelle fois notre énergie sur les questions de conventions comptables 🙏

Cela fait aussi partie du débat à mon sens : au nom de quoi garantir un niveau de vie relatif aussi élevé à cette seule génération ? Ce qui est d’ailleurs tout à fait compatible avec le fait de dire que le décrochage prévu est peut-être trop fort.

Normalement je crois que c'est aussi la façon dont les données OCDE sont traitées. Par ailleurs, on voit bien la singularité française quand on regarde d'autres indicateurs, tels que le niveau de vie relatif des retraités.

Je précise que l'écart de 2 points de PIB tient compte des dépenses privées de retraite, comme certains m'interrogent sur ce point. C'est donc un minorant prudent.

2 - À mon avis, une comparaison plus pertinente consiste à se comparer à l'Allemagne et l'Italie. C'est moins impressionnant mais reste inquiétant. Historiquement, le coût de financement français était à 30 % italien et à 70 % allemand. Désormais, la France est à 60 % italienne et à 40 % allemande.

Je pense que tu es moins éloigné de Latour que tu ne le penses en fait ;-) Il a écrit des choses très intéressantes sur le dévoiement de ses travaux et les enjeux du complotiste d’ailleurs : www.bruno-latour.fr/sites/defaul...

Je commence toujours mon premier cours d’économie par là d’ailleurs : 1/ on a un peu plus de consensus qu’avant grâce aux nouvelles méthodes et données MAIS 2/ le consensus reste faible sur de nombreux sujets cruciaux (en particulier en macro) et les changements de paradigme ne sont pas rares.

Je ne sais pas car on a vu les dégâts que ça a pu causer pendant la crise sanitaire sur des sujets comme les masques. Sur le plan économique quand je vois les évolutions considérables du “consensus” sur de nombreux sujets en quelques années je pense aussi qu’il y a des vertus à la prudence.

C’est très juste et à mon sens c’est un des gros problèmes dans l’intervention des économistes dans le débat public. Beaucoup ne font pas cet effort de pédagogie alors que sur beaucoup de sujets le consensus est assez faible.

Donc un grand oui à la distinction entre le consensus scientifique du moment et l’opinion ultra-minoritaire… mais à condition de ne pas confondre celui-ci avec la vérité objective, de garder l’esprit ouvert et de s’intéresser à ses conditions de production ! 😅

…et qu’on aura de nouveaux changements de paradigmes sur des sujets sur lesquels on pense aujourd’hui avoir atteint la vérité objective ! Le problème d’être totalement fermé sur ces considérations est qu’ensuite les gens perdent confiance - et que c’est alors très dur de remonter la pente.

On peut conserver l’idée de vérité objective tout en faisant le constat que les tentatives pour s’en approcher sont aussi le produit d’un enchevêtrement d’intérêts implicites, de stratégies et de considérations assez éloignées de la méthode scientifique…

Cela dit la science ne fonctionne pas non plus de la façon dont on l’imagine, c’est notamment l’immense apport des travaux de Latour. mastersts.hypotheses.org/87

Tout à fait ça vient en complément effectivement !

Mais c’est sûr que dans notre cas on part de toute manière d’assez bas 😬

On a quand même pas mal de papiers convaincants sur l’effet de l’absence de majorité sur la capacité à consolider pour le coup 😅

Preneur de tous les bons conseils pour bien démarrer ! J’ai déjà repéré le #EconFR de @michaelzemmour.cpesr.fr 😅