sa tendance au graveleux plaira ou pas… enfin son tropisme philo-asiatique est pour moi une recommandation supplémentaire

il a aussi des défauts, comme par exemple des tics d’élocution ou dans les moments de fatigue la tendance à s’embourber dans le développement de la phrase, mais j’observe qu’avec le temps (et peut-être aussi le montage) il maîtrise cela de mieux en mieux…

une prodigieuse érudition tous azimuts, aussi bien politique que littéraire, qui chaque fois me laisse pantois, et enfin un art de la synthèse et de la formule absolument hors-pair…

le feu sacré (contrairement à la plupart des commentateurs qui en sont réduits à surjouer, à se placer un peu trop haut pour leurs moyens et devoir ensuite besogner pour tenir la position, et donc à introduire une part d’hypocrisie dans leur sincérité),

un des meilleurs analystes de notre temps, selon mon humble avis… je le suis depuis les débuts où ses entretiens avaient lieu sur un coin de table, dans des cafés, et j’avais été dès le début frappé par ces trois qualités :