Un rappel stratégique par le fait divers. La cyberdéfense n’est pas seulement du logiciel. Elle vit dans les habitudes, les routines, les réflexes. Les gestes du quotidien font la différence entre incident gênant et problème majeur.
Un rappel stratégique par le fait divers. La cyberdéfense n’est pas seulement du logiciel. Elle vit dans les habitudes, les routines, les réflexes. Les gestes du quotidien font la différence entre incident gênant et problème majeur.
Mais, ce qui pique dans cette histoire, c'est qu'une voiture soit devenue un endroit de stockage. Même “pour la nuit”, même un instant. L’OPSEC, c’est traiter certains objets comme des armes (ou des failles potentielles) : on ne les oublie pas.
Mais, ce qui pique dans cette histoire, c'est qu'une voiture soit devenue un endroit de stockage. Même “pour la nuit”, même un instant. L’OPSEC, c’est traiter certains objets comme des armes (ou des failles potentielles) : on ne les oublie pas.
Le troisième rempart, c’est la réaction : déclaration immédiate, révocation des tokens, rotation des identifiants, coupure des certificats/VPN, effacement à distance si possible, traque des accès anormaux. Pour éviter que le vol physique ne devienne un incident numérique.
Le troisième rempart, c’est la réaction : déclaration immédiate, révocation des tokens, rotation des identifiants, coupure des certificats/VPN, effacement à distance si possible, traque des accès anormaux. Pour éviter que le vol physique ne devienne un incident numérique.
Le deuxième rempart, c’est l’architecture : accès à distance, environnement contrôlé, postes “propres”, séparation des usages. Quand on transporte un poste qui “contient tout”, on transporte aussi la compromission potentielle de tout.
Le deuxième rempart, c’est l’architecture : accès à distance, environnement contrôlé, postes “propres”, séparation des usages. Quand on transporte un poste qui “contient tout”, on transporte aussi la compromission potentielle de tout.
Le premier rempart c’est donc le terminal : chiffrement complet du disque, verrouillage écran agressif, authentification forte. Et surtout : réduire ce qui est stocké localement. Le meilleur fichier, c’est celui qui n’est pas stocké en local.
Le premier rempart c’est donc le terminal : chiffrement complet du disque, verrouillage écran agressif, authentification forte. Et surtout : réduire ce qui est stocké localement. Le meilleur fichier, c’est celui qui n’est pas stocké en local.
Qu’est-ce qui était accessible ? Un portable, c’est un concentré de secrets : fichiers hors-ligne, caches, jetons, accès VPN, messageries, SSO. Même chiffré, il reste un objet à haut risque, en espérant que le disque était bien chiffré.
Qu’est-ce qui était accessible ? Un portable, c’est un concentré de secrets : fichiers hors-ligne, caches, jetons, accès VPN, messageries, SSO. Même chiffré, il reste un objet à haut risque, en espérant que le disque était bien chiffré.
On fantasme la cyber comme une bataille de pare-feu, SIEM, VPN, Chiffrement. Alors que beaucoup d’incidents commencent par une scène triviale : stationnement, coffre, vitre, portière. Le terrain d’attaque n’est pas prioritairement le réseau : c’est l’environnement, plus "facile" d'accès parfois.
On fantasme la cyber comme une bataille de pare-feu, SIEM, VPN, Chiffrement. Alors que beaucoup d’incidents commencent par une scène triviale : stationnement, coffre, vitre, portière. Le terrain d’attaque n’est pas prioritairement le réseau : c’est l’environnement, plus "facile" d'accès parfois.
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