Je connaissais le fascicule, mais je n'avais pas remarqué qu'il est accessible en ligne: "GUIDE DE SURVIE DES AVENTURES SUR INTERNET" de Ritimo. https://www.ritimo.org/Guide-de-survie-des-aventures-sur-internet-10313

Comment protéger ses libertés en milieu numérique hostile ? 13 fiches pratiques permettent de choisir, pas à pas et en connaissance de cause, des solutions plus respectueuses de notre intimité numérique dans cette brochure publiée par ritimo collaboration avec le CECIL (Centre d’Études sur la Citoyenneté, l’Informatisation et les Libertés) et la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) .

@PeryleneBleu Attention, vous vous êtes laissée enfumer par les marchands de doute (qui ont intérêt à ce qu'aucune alternative se se développe). D'abord, le fait que des produits naturels sont "tolérés en bio" n'implique pas qu'ils soient "utilisés en bio" : ils ne sont utilisés que par un très petit nombre de productions (viticulture, arboriculture, un peu le maraîchage). Sur 90% des surfaces bio, il n'y a strictement et jamais AUCUN produit de traitement. Cela n'aurait aucun intérêt et aucun sens. Ensuite, les produits tolérés en bio sont très peu rémanents (ils n'ont plus aucune toxicité après quelques heures, maximum quelques jours, et n'ont donc aucun impact systémique sur l'environnement et, par définition, ne se retrouvent donc jamais dans les brouillards et les pluies) et ils ont un spectre d'action limité (ils ne sont toxiques que pour des "cibles" précises, contrairement à la plupart des pesticides conventionnels dont la toxicité est large voire ultra-large). Enfin, le seul produit toléré en bio qui ait une rémanence importante, le cuivre, est… plus utilisé en conventionnel qu'en bio ! La propagande anti-bio parlant du cuivre est un modèle de cynisme crapuleux éhonté, car précisément jusqu'en 2018 le cuivre était autorisé *sans aucune limite en conventionnel* alors qu'il était déjà très limité en bio (depuis 2018, la même limite s'applique à tous les modes de production) et surtout car les viticulteurs conventionnels utilisent plus de cuivre que les bio ! Alors que 15% des surfaces viticoles françaises sont en bio, seul 10% du cuivre utilisé en France va sur la bio. B-A-BA scientifique : il faut regarder les faits plutôt que les théories, il suffit de mesurer la biodiversité des sols - elle est très supérieure en bio, y compris dans les vignes bio comparées aux vignes conventionnelles. [NB : Et les paysan·ne·s bio elleux-mêmes n'ont eu de cesse et n'ont de cesse de chercher à réduire leur recours aux solutions imparfaites, et sont à la pointe depuis trente ans dans la recherche pour les alternatives au cuivre en vigne et en arboriculture.] Votre discours du "cas par cas" et "des solutions floues" est un modèle du genre en termes de déni scientifique et de défense insidieuse du "laisser faire". Vous reprenez sans recul les éléments de langage de l'agro-industrie, autrement dit du système capitaliste centralisé qui sait très bien jouer le "marchand de doute" pour empêcher tout changement structurel. Je comprends bien que ça ait été par négligence et ignorance, pas de souci, mais vraiment prenez garde à ce cynisme facile et à l'identité de celleux qui propagent ce dénigrement de la bio.