Éric André Petit
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Éric André Petit
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Habitant de la Terre, notre maison commune, né à 322 ppm de CO2. La nature privilégie toujours la robustesse à la performance, la coopération à la concurrence. Une autre société est possible, post-croissance, basée sur les communs et le respect du vivant.
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Claire. Nette. Précise. Obligée de répéter, jusqu'à 3 fois !, toujours calmement et sereinement, à l'attention uniquement de pseudo « journalistes » murés dans leur désinformation idéologique, son propos, alors que les auditeurs et spectateurs eux ne sont pas abrutis. Merci Clémence !
November 21, 2025 at 10:18 AM
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4/4
La justice tranchera, oui. Mais le mal est déjà fait : Le pouvoir a montré qu’il est prêt à attaquer la satire, l’irrévérence, le rire. Exactement ce qu’il prétend défendre quand ça l’arrange. Quand un ministre de l’intérieur ne s’indigne pas des violences policières, mais s’indigne d’une blague sur ces violences, il protège le pouvoir, pas les citoyens. 
Un gouvernement qui attaque la satire attaque la vigilance démocratique. La question, ce n’est pas  : “Barré est-il allé trop loin ?” La question qui doit être soulevée, c’est la suivante : Est-il acceptable qu’un ministre poursuive un humoriste pour avoir critiqué la police ?

 La réponse est non. Tout mon soutien à Pierre-Emmanuel Barré et plus largement, à tous les artistes engagé.e.s.
November 20, 2025 at 4:59 PM
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C'est extrêmement grave. Le ministre de l'Intérieur, membre du gouvernement agit frontalement contre la liberté d'expression, contre le droit à la satire, contre le droit à l'humour, contre le droit à l'exagération, contre le droit à l'irrévérence, contre ce droit pour lequel la France est fière d'elle même. Ces derniers mois, Guillaume Meurice, viré de France Inter Merwan Benlazar, blacklisté de CàVous avec le soutien de Rachida Dati Médine, empêché de jouer sous les pressions de l'extrême droite Un glissement progressif opère. L’art politique devient suspect. Et même pas besoin d’obtenir une condamnation. Les procédures judiciaires suffisent à intimider, ruiner, épuiser. Demain, tu voudras faire une chronique sur les violences policières ? Tu réfléchiras à deux fois. Pas par peur d’avoir tort. Mais par peur d’un procès. → C'est ainsi qu'on fait basculer une démocratie. On ne poursuit pas les violences. 
On poursuit celles et ceux qui en parlent. 
C’est toujours comme ça que commencent les dérives autoritaires. Toujours.
November 20, 2025 at 4:59 PM
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Jamais un ministre de l’Intérieur n’avait porté plainte contre un humoriste pour une blague sur la police. C’est un précédent majeur.  C’est le ministre de l’Intérieur lui-même. C’est le gouvernement contre un humoriste. Dans cette affaire, Nuñez ne se comporte pas comme le responsable politique chargé de garantir les procédures, la déontologie et la sécurité des citoyens… Mais comme l’avocat de la police. Ce n’est pourtant pas son rôle. C’est le rôle d’un syndicat de police, pas d’un ministre. Un ministre de l’Intérieur devrait être capable d’engager un bras de fer avec la police et la gendarmerie quand des dérives structurelles sont documentées. 
 Il devrait rappeler que la force publique doit obéir aux lois, pas les contourner. 
 Mais à la place : 
 Il attaque l’humoriste qui rappelle les faits. Et ignore les faits eux-mêmes. Le ministre de l'Intérieur n'est plus le gardien sévère des procédures de police et de gendarmerie, il n'est plus le gardien sévère de l'éthique et de la responsabilité des policiers d'un gendarme, il devient leur représentant, qui agit pour les mettre dans sa poche. Quand Charlie Hebdo invoque la tradition française de l'irrévérence pour faire des blagues sur les musulmans, les catholiques ou Gisèle Pélicot, on appelle ça “liberté d'expression”. Et je n’ai rien à y redire. 
Pourtant, quand un humoriste se moque de la police : 
 PLAINTE Le droit à la satire est un principe sacré… sauf quand elle vise le pouvoir.
November 20, 2025 at 4:59 PM
eric-andre-petit.bsky.social
Oui, c’était un euphémisme, ils l’auront compromis !
November 18, 2025 at 9:24 PM