Plaisir d'offrir.

Sur X, les astrophysiciens racontent les coups de pression qu'ils prennent des complotistes. À ce jour, ce ne sont que des insultes.

Je vous jure que ce n'est pas une blague. Nous avons été pris en otage à l'observatoire par des... platistes. L'un d'eux pointa sa kalasknikov sur moi :

- Ordure ! Les preuves de tes mensonges ! De suite ! Ou une balle !

Fallait-il que je sois martyr de la science ou que je retrouve ma famille ?

- Je vous donne jusqu'à demain pour inventer une méthode de rebond des ventes.
- Et moi je vous donne jusqu'à demain pour plier bagage.
- Pardon ?
- J'ai transféré vos parts dans mon patrimoine. Vous ne lisez pas avant de signer.

Il le jeta du 128e étage. La police crut sur sa parole à un suicide.

On montra un ours à cet imbécile. La seule chose que cela lui inspira fut : "C'est bien, mais on peut encore augmenter la technologie."

Il monta une ferme à ourson dans une cave, il réussit même à en faire parler.

Nous étions des numéros à faire marcher le système dans leurs tours vides de sens.

Quand le tsunami arriva, nous apprîmes à survivre plusieurs semaines, buvant de l'eau de pluie et mangeant des rats noyés.

Et pourtant, avec le recul, je préférais ça à me battre contre l'assurance de mon immeuble.

- Bu... Burn-out... arriv... plus.... à... travailler... Fati... fatigué.
- Vous êtes viré Monsieur !

Dans un élan de désespoir, il sortit un flingue du tiroir. Comme il hésitait à viser sa propre tête ou celle du sadique, le coup partit sur une tasse de café.

Je pensais que mes enfants seraient ravis de me retrouver à la descente de l'avion. Je leur avaient rapporté des cadeaux.

Ils ne firent guère attention à moi.

- Papa, Rodrigues ils nous emmène au cirque. C'est mieux, dit l'aînée.

Je fit mine de ne pas saisir. Ma femme aussi.

C'est une bonne chose. Mais je ne suis pas sûr que ce soit assez.