En cherchant bien, en ajoutant /groupe/intervenant à l'URL, on trouve une petite liste avec Gaspard Koenig et Agnès Verdier-Molinié. Et une autre encore plus parlante avec /groupe/politique. Bon, elles sont encore à l'état de Lorem ipsum, sans doute que le moment de publier n'est pas encore venu...

En bref, une crise du flanc sud de l'OTAN et de la défense européenne, à laquelle il faudrait trouver des solutions sans complètement antagoniser ces États qui restent pour l'instant parties prenantes tant dans le soutien à l'Ukraine que dans les dispositifs de troupes interalliées. 11/11

Son dirigeant Milorad Dodik était aussi à Moscou ce 9 mai, et soutient l'annexion de la Crimée. Le "bloc russe" qui se dessine pourrait ainsi aller de la mer Noire à quelques kilomètres de l'Adriatique. Une crise du flanc sud de l'Europe à laquelle des réponses devraient être cherchées. 10/11

Enfin, sur la carte de l'Europe semble se dessiner une coupure symbolique de l'OTAN en deux, avec les Balkans et la Turquie de plus en plus isolés du reste de l'alliance. Coupure qui pourrait se renforcer avec les manœuvres de la Republika Srpska en Bosnie, qui menace de faire sécession.
8/11

Une autre conséquence serait de renforcer la place de la Pologne dans le dispositif sécuritaire de l'Europe avec les avantages et inconvénients que cela implique. En avantages, plus d'efforts dans cette direction par les Européens. En inconvénient, une pression accrue de la Russie.
7/11

De facto, les positions souverainistes et eurosceptiques jouent en faveur de la Russie, et l'arrivée d'un 3e État favorable aux intérêts russes viendrait renforcer les difficultés dans les prises de décision communes de l'UE. Pour autant, cela n'en fait pas des États vassaux.
6/11

L'élection de Simion signerait-elle l'établissement d'un bloc aux ordres de Moscou ? Pas exactement. Malgré les convergences (voir par exemple le discours sur la "Grande Hongrie" qui rappelle à certains égards les discours 🇷🇺), ces positions sont souvent utilisées comme levier de négociations.
5/11

- Un voisin de la Hongrie de Viktor Orban dont on connaît la rhétorique pro-Poutine, elle-même voisine de la Slovaquie de Robert Fico, seul dirigeant 🇪🇺 au défilé militaire à Moscou ce 9 mai. Et de la Serbie qui, si elle est secouée par des troubles internes, reste un allié traditionnel de la 🇷🇺
5/11

- Un accès direct vers l'Union européenne pour la Moldavie, qui pourrait se retrouver enclavée entre un pays en guerre contre la Russie, un autre favorable aux intérêts russes, et avec des troupes russes directement sur son territoire qui occupent la Transnistrie
4/11

- l'un des 6 pays européens avec la 🇨🇵, le 🇬🇧, l'🇩🇪, le 🇩🇰 et la 🇵🇱 à entraîner des soldats ukrainiens sur son territoire
- La principale route alternative de commerce maritime ukrainien via le port de Constanța, certes moins utilisée depuis la reprise des exports par Odesa
3/11

Si on regarde en se demandant ce que les Russes voient dans ce pays, la Roumanie c'est :
- le 2e plus gros contingent interallié de l'OTAN (4700 soldats, derrière les 11600 de la Pologne) avec la partie la plus méridionale du système de défense antiaérienne
- la 2e route d'aide à l'Ukraine
2/11

Lezzgo

On en est pas encore là, mais c'est ce que défend le Patriarcat de Moscou depuis longtemps. Et puis bon, dès 2017 une loi a été adoptée faisant que battre sa femme ne fait plus risquer qu'une petite amende et seulement si c'est "pas mérité" ou que ça se voit trop, alors...
meduza.io/feature/2022...

Le recul des droits fondamentaux va continuer de se multiplier. Il serait bon d'y prêter attention, puisqu'il ne s'agit pas vraiment d'un sujet qui fait les gros titres chez nous. Pourtant, la compréhension de ce qui se passe dans la société russe est indissociable de celle des actions de la Russie.