«Pas de mots pour dire notre ahurissement devant cette extorsion en direct, face caméras, orchestrée par les chefs d’une superpuissance qui jouent la paix du monde comme on joue au poker, transformant la Maison-Blanche en tripot mafieux», Le Soir.
www.courrierinternational.com/article/ukra...

En résumé, "Plus la corruption politique augmente, plus les gouvernements au pouvoir sont susceptibles d'attaquer verbalement le pouvoir judiciaire." @maitreeolas.bsky.social Source: www.sciencedirect.com/science/arti...

Les efforts de lutte contre la corruption des Etats-Unis s'étaient déjà affaissés sous Trump 1, alors que c'était un marqueur de l'époque Obama. Aux Etats-Unis comme en France, le volontarisme politique en matière de lutte contre la corruption reste un marqueur politique.

La subtilité : il n'a pas suspendu le FCPA (qui est une loi), mais a demandé aux juges de suspendre les enquêtes en cours. Devant tant d'incertitude et d'arbitraire, les entreprises européennes sont plus que jamais exposées aux risques, car précisément c'est un enjeu de guerre économique.

Une consécration :-)

Youpi

Ressources pour approfondir :

👉 Tribune de @transparencyfrance.bsky.social
www.liberation.fr/idees-et-deb...

👉 Rapport Exporting Corruption de @anticorruption.bsky.social
www.transparency.org/en/publicati...

⚠️ Au-delà du FCPA, ce sont aussi les unités d’enquêtes sur les avoirs illicites issus de la corruption, et la restitution des avoirs, qui sont suspendues. Que restera-t-il, d’ici quelques jours, des mesures prises contre les oligarques russes (par exemple) ?

Étant donné toutes ces incertitudes, aucune entreprise n’a intérêt à relâcher ses efforts en matière de compliance… surtout pas les entreprises européennes !

Bref, un séisme. Car il faut bien comprendre que le DOJ (ministère de la justice américaine) a une force de frappe inégalée en matière de lutte contre la corruption, dans un contexte global où la mise en œuvre des règles internationales anticorruption stagne voire recule.

Autre crainte : risque d’instrumentalisation de la lutte anticorruption au service d’une guerre économique, y compris contre l’Europe. C’est déjà une critique faite à la justice US (cf Alstom). La politique judiciaire US pourrait, en général, fluctuer en fonction des intérêts diplomatiques US.