Je ne sais pas si on mesure bien. En pleine affaire judiciaire, avec un appel en cours, un prévenu de cette envergure peut rencontrer pépouze le fucking garde des sceaux et le fucking PR, garant d'indépendance de la justice, et personne ne voit rien à y redire ? Zéro problème éthique ?

Je n'ai pas de solution savante toute belle et bien pensée. Mais peut-être que si certains avaient commencé par respecter le résultat d'élections qu'ils avaient convoquées (et perdues), on n'en serait pas tout à fait là. Et quel vertige démocratique que d'en être à dire ça... 7/7

Nommer Lecornu à Matignon, que macronistes et socialistes fassent 2 concessions chacun pour faire adopter un budget, blablabla... Petites solutions d'apothicaire qui ne règlent aucun des problèmes structurels de cette crise politique et institutionnelle, voire les aggravent. 6/

Donc on revote ? Et si une dissolution accouche d'une Assemblée comparable à quelques équilibres près ? Une présidentielle + des législatives donnent au moins une chance de tout rebooter pour de bon... Mais à ce stade, c'est la Ve qui ne fonctionne plus vu la réalité électorale. 5/

Avec les institutions actuelles, il faut une majorité, point. Vouloir faire gouverner ensemble des gens qui ne le veulent et ne le peuvent pas, ça ne peut pas marcher. Au mieux, ça tient quelques mois mais ça fait des dégâts énormes (irrémédiables ?) chez les électeurs. 4/

Et cet éventuel pis-aller est ce qu'on peut espérer de mieux avec cette AN. Professionnellement et personnellement, ça me fout un cafard... On tourne en boucle depuis des mois sur une situation ridicule et inextricable sauf miracle (ça n'existe pas) ou trahison majeure ici ou là. 3/

On fait des maths bac+12 pour trouver des majos relatives improbables permettant à des gens radicalement opposés sur le fond et qui se haïssent superbement de ne pas être censurés pendant quelques mois s'ils se mettent "d'accord sur 3-4 mesures", franchement c'est pathétique. 2/