« Être radical, c’est croire que la République vaut mieux que toutes les appartenances. »
— Maurice Faure

La République ne reconnaît aucun culte, mais elle les protège tous. Et c’est précisément en ne les hiérarchisant pas, ou en ne mettant pas les croyances au-dessus des non-croyances, qu’elle demeure fidèle à ses promesses.

D’autant que dans notre pays, la majorité des citoyens se déclare aujourd’hui comme non-croyante ou sans appartenance religieuse. À force de souligner les célébrations confessionnelles, on peut donner le sentiment, sans le vouloir, de privilégier l’expression religieuse au détriment du lien commun.

La neutralité républicaine n’est ni froide ni distante. Elle est ce qui permet à toutes et tous de vivre ensemble, sans assignation, sans distinction d’origine ou de foi.

Ce n’est pas manquer de respect que de ne pas souhaiter de fête religieuse. C’est refuser de fragmenter le corps civique.

En tant que radical profondément attaché à la laïcité – celle qui garantit à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire – je crois que l’élu ne parle pas aux communautés, mais à l’ensemble des citoyens.

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