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Podcast dédié à l'analyse et à la critique du cinéma documentaire
Critique chez Le Rayon Vert (https://www.rayonvertcinema.org) et 24 Images (https://revue24images.com/)
https://linktr.ee/Du_Document
https://letterboxd.com/Du_document/
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Nous parlons avec lui et notre camarade Caro du collectif juif décoloniale genevois MARAD, de violences policières, des militant/es qui les combattent et de comment faire du cinéma un outil pour la lutte et depuis celle-ci.
November 11, 2025 at 5:28 PM
Nous parlons avec lui et notre camarade Caro du collectif juif décoloniale genevois MARAD, de violences policières, des militant/es qui les combattent et de comment faire du cinéma un outil pour la lutte et depuis celle-ci.
Film de montage du peu d'archive que l'on a retrouvé de la dictature de Stroessner au Paraguay. Un bon survol historique de la période surtout lorsqu'on ne la connait pas du tout.
November 7, 2025 at 11:54 AM
Film de montage du peu d'archive que l'on a retrouvé de la dictature de Stroessner au Paraguay. Un bon survol historique de la période surtout lorsqu'on ne la connait pas du tout.
Difficile à dire si c'est le premier mais c'est le plus vieux souvenir de jeux vidéo que j'ai
November 7, 2025 at 10:38 AM
Difficile à dire si c'est le premier mais c'est le plus vieux souvenir de jeux vidéo que j'ai
Dans Looking for Langston on retrouve la perméabilité entre l'archive et la fiction, l'un comblant les trous de l'autre et son attrait pour "la beauté", une esthétisation presque à outrance qui compagnonne avec le camp. Deux éléments que l'on retrouvera dans son film sur Fanon
November 6, 2025 at 9:57 AM
Dans Looking for Langston on retrouve la perméabilité entre l'archive et la fiction, l'un comblant les trous de l'autre et son attrait pour "la beauté", une esthétisation presque à outrance qui compagnonne avec le camp. Deux éléments que l'on retrouvera dans son film sur Fanon
Ce que je trouve le plus agréable dans la découverte de la filmographie d'Isaac Julien c'est son incroyable cohérence. Dans le désordre, avec parfois plus de dix ans qui les sépare on trouve toujours des résonnance, des idées qui ont été ou seront retravaillées
November 6, 2025 at 9:57 AM
Ce que je trouve le plus agréable dans la découverte de la filmographie d'Isaac Julien c'est son incroyable cohérence. Dans le désordre, avec parfois plus de dix ans qui les sépare on trouve toujours des résonnance, des idées qui ont été ou seront retravaillées
Mon exploration du True Crime commence à devenir intéressante. Jusque là les films sont presque, systématiquement, mauvais mais permettent à chaque fois de se poser des questions intéressant sur le documentaire, ses limites, son but, ses enjeux et surtout ses aspects divertissants
November 4, 2025 at 9:13 PM
Mon exploration du True Crime commence à devenir intéressante. Jusque là les films sont presque, systématiquement, mauvais mais permettent à chaque fois de se poser des questions intéressant sur le documentaire, ses limites, son but, ses enjeux et surtout ses aspects divertissants
Je m'échappe de l'enfer des True-Crime pour continuer la filmo de Isaac Julien avec Young soul rebels, un genre de thriller coming of age pendant les années 70 à Londres dans le milieu des radio-pirates de soul, des clubs gays et des punks
November 3, 2025 at 10:29 PM
Je m'échappe de l'enfer des True-Crime pour continuer la filmo de Isaac Julien avec Young soul rebels, un genre de thriller coming of age pendant les années 70 à Londres dans le milieu des radio-pirates de soul, des clubs gays et des punks
J'étais surpris de voir apparaitre ce film dans plusieurs tops documentaires et True Crime. Et maintenant que je l'ai vu je suis encore plus surpris.
Dear Zachary est un film au premier abord étrange. Un documentariste commence à faire un film pour le jeune fils d'un de ses amis assassiné
Dear Zachary est un film au premier abord étrange. Un documentariste commence à faire un film pour le jeune fils d'un de ses amis assassiné
November 3, 2025 at 10:38 AM
J'étais surpris de voir apparaitre ce film dans plusieurs tops documentaires et True Crime. Et maintenant que je l'ai vu je suis encore plus surpris.
Dear Zachary est un film au premier abord étrange. Un documentariste commence à faire un film pour le jeune fils d'un de ses amis assassiné
Dear Zachary est un film au premier abord étrange. Un documentariste commence à faire un film pour le jeune fils d'un de ses amis assassiné
Un cinéaste en colère et engagé contre son temps, contre la guerre et contre sa profession. Si je vous conseil bien sûr ses films prenez également le temps de lire son livre Media Crisis. S'il n'est pas parfait il a le mérite d'offrir une fenêtre sur cette colère contre les médias qui l'animait
October 31, 2025 at 11:19 PM
Un cinéaste en colère et engagé contre son temps, contre la guerre et contre sa profession. Si je vous conseil bien sûr ses films prenez également le temps de lire son livre Media Crisis. S'il n'est pas parfait il a le mérite d'offrir une fenêtre sur cette colère contre les médias qui l'animait
Je pèse mes mots lorsque je dis qu'il était pour moi un des plus grand cinéaste de l'histoire du cinéma. Il était un réel inventeur de forme et a révolutionné plusieurs fois la façon de faire du cinéma politique devant et derrière la caméra.
October 31, 2025 at 11:19 PM
Je pèse mes mots lorsque je dis qu'il était pour moi un des plus grand cinéaste de l'histoire du cinéma. Il était un réel inventeur de forme et a révolutionné plusieurs fois la façon de faire du cinéma politique devant et derrière la caméra.
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas fait une grosse session de documentaire et ça fait du bien sauf pour The Perfect Neighbor, ça c'est affreux
October 31, 2025 at 6:15 PM
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas fait une grosse session de documentaire et ça fait du bien sauf pour The Perfect Neighbor, ça c'est affreux
Et c'est sans doute cela le plus extraordinaire. Il s'arrache du fait divers pour chercher le drame qui est avant tout humain. Des vies détruites, bousillés par la violence et la maltraitance. Et alors qu'il va au plus profond de ce que ces personnes ressentent il n'est jamais voyeuriste
October 30, 2025 at 9:20 PM
Et c'est sans doute cela le plus extraordinaire. Il s'arrache du fait divers pour chercher le drame qui est avant tout humain. Des vies détruites, bousillés par la violence et la maltraitance. Et alors qu'il va au plus profond de ce que ces personnes ressentent il n'est jamais voyeuriste
Ce qui intéresse Werner, comme à son habitude c'est les gens, leurs ressenties, leurs bizarrerie et surtout ici leurs émotions. Il s'intéresse à toute les parties, les policiers, la famille des victimes mais aussi les meurtriers et leurs proches. Tout le monde à le droit à la même empathie
October 30, 2025 at 9:20 PM
Ce qui intéresse Werner, comme à son habitude c'est les gens, leurs ressenties, leurs bizarrerie et surtout ici leurs émotions. Il s'intéresse à toute les parties, les policiers, la famille des victimes mais aussi les meurtriers et leurs proches. Tout le monde à le droit à la même empathie
J'ai envie de m'intéresser un peu plus sérieusement au genre du True Crime et après l'effroyable Perfect Neighbor, je découvre que W.Herzog s'est penché sur la question. L'approche est totalement différente car déja le crime et sa description n'occupe qu'une toute petite partie du film
October 30, 2025 at 9:20 PM
J'ai envie de m'intéresser un peu plus sérieusement au genre du True Crime et après l'effroyable Perfect Neighbor, je découvre que W.Herzog s'est penché sur la question. L'approche est totalement différente car déja le crime et sa description n'occupe qu'une toute petite partie du film
Les cadres et le montage de Jonathan Demme (Le silence des agneaux) rendent à la fois justice au travail de mise en scène du groupe tout en sublimant par moment les jeux de lumières. Un très bonne équilibre entre retranscription fidèle et possibilité du cinéma
October 30, 2025 at 10:19 AM
Les cadres et le montage de Jonathan Demme (Le silence des agneaux) rendent à la fois justice au travail de mise en scène du groupe tout en sublimant par moment les jeux de lumières. Un très bonne équilibre entre retranscription fidèle et possibilité du cinéma
Vu hier soir sur mon canapé et très déçu de ne pas avoir pu le découvrir en salle. L'énergie de dingue déployé par David Byrne et son groupe et surtout le guitariste Alex Weir, qui chaque fois qu'il rentre dans le plan à l'air de prendre un pied monstrueux
October 30, 2025 at 10:19 AM
Vu hier soir sur mon canapé et très déçu de ne pas avoir pu le découvrir en salle. L'énergie de dingue déployé par David Byrne et son groupe et surtout le guitariste Alex Weir, qui chaque fois qu'il rentre dans le plan à l'air de prendre un pied monstrueux
Deux films qu'il serait intéressant à voir en double programme. A partir d'une matière et d'un objectif similaire, montrer l'humanité derrière le travail des juges (d'instruction pour le 1er, des libertés pour le 2e), on arrive pourtant à un résultat très différent.
October 29, 2025 at 2:39 PM
Deux films qu'il serait intéressant à voir en double programme. A partir d'une matière et d'un objectif similaire, montrer l'humanité derrière le travail des juges (d'instruction pour le 1er, des libertés pour le 2e), on arrive pourtant à un résultat très différent.
Je ne l'ai pas (encore) vu mais j'ai souvent un problème éthique avec ce genre de film qui offre rarement une réflexion sur la nature même des images qu'ils utilisent et sur la légitimité de leurs existences participant de fait à la normalisation de la surveillance de masse
October 26, 2025 at 10:58 AM
Je ne l'ai pas (encore) vu mais j'ai souvent un problème éthique avec ce genre de film qui offre rarement une réflexion sur la nature même des images qu'ils utilisent et sur la légitimité de leurs existences participant de fait à la normalisation de la surveillance de masse
Le film de Alanis Obomsawin est l'incarnation mot pour mot de ce processus décrit dans le livre de Mathieu Rigouste "la domination policière"
October 24, 2025 at 10:22 AM
Le film de Alanis Obomsawin est l'incarnation mot pour mot de ce processus décrit dans le livre de Mathieu Rigouste "la domination policière"
Je connaissais sa réputation de film carnavalesque flirtant avec la comédie et l'horreur et j'ai quand-même été surpris. Le médiocre voir le mauvais côtoie des visions d'horreur absolument dérangeante et des coups de génie de mise en scène et de bizarrerie qui m'ont parfois rappelé Twin Peaks
October 23, 2025 at 10:39 AM
Je connaissais sa réputation de film carnavalesque flirtant avec la comédie et l'horreur et j'ai quand-même été surpris. Le médiocre voir le mauvais côtoie des visions d'horreur absolument dérangeante et des coups de génie de mise en scène et de bizarrerie qui m'ont parfois rappelé Twin Peaks
La promo de notre podcast est garanti sans IA gen
October 23, 2025 at 9:17 AM
La promo de notre podcast est garanti sans IA gen
Fort sympathique documentaire qui survole plusieurs incarnations de la théologie de la libération en Amérique du Sud. Le film mêle image d'archive et entrevue réalisé avec les survivants des violentes répression permettant des aller retour entre le passé et l'héritage de ces mouvements
October 21, 2025 at 7:42 AM
Fort sympathique documentaire qui survole plusieurs incarnations de la théologie de la libération en Amérique du Sud. Le film mêle image d'archive et entrevue réalisé avec les survivants des violentes répression permettant des aller retour entre le passé et l'héritage de ces mouvements
Faire un film sur les migrants en attente de régularisation aux Etats-Unis est délicat et suppose un questionnement éthique profond et c’est là où en tout premier lieu le bât blesse.
Je ne connais pas la démarches des cinéastes (pas de procès d’intention) mais dans le film cet aspect est absent
Je ne connais pas la démarches des cinéastes (pas de procès d’intention) mais dans le film cet aspect est absent
October 20, 2025 at 9:45 AM
Faire un film sur les migrants en attente de régularisation aux Etats-Unis est délicat et suppose un questionnement éthique profond et c’est là où en tout premier lieu le bât blesse.
Je ne connais pas la démarches des cinéastes (pas de procès d’intention) mais dans le film cet aspect est absent
Je ne connais pas la démarches des cinéastes (pas de procès d’intention) mais dans le film cet aspect est absent
Finalement on salue toujours l'incroyable sensibilité de Letourneur au réel et sa passion pour en capter des petits morceaux. L'écriture et l'interprétation de Cloclo, la fille, encore entre l'enfance et l'adolescence m'a particulièrement impressionné.
October 19, 2025 at 10:14 AM
Finalement on salue toujours l'incroyable sensibilité de Letourneur au réel et sa passion pour en capter des petits morceaux. L'écriture et l'interprétation de Cloclo, la fille, encore entre l'enfance et l'adolescence m'a particulièrement impressionné.
L'irruption des enfants est l'occasion de tout changer. La mise en scène est plus structuré, plus statique avec notamment plus d'insert. Elle s'éloigne de l'influence de Hong Sang-Soo pour mieux intégrer l'énergie de la parentalité : les cris, les pleurs, les caprices, le coffre trop chargé...
October 19, 2025 at 10:14 AM
L'irruption des enfants est l'occasion de tout changer. La mise en scène est plus structuré, plus statique avec notamment plus d'insert. Elle s'éloigne de l'influence de Hong Sang-Soo pour mieux intégrer l'énergie de la parentalité : les cris, les pleurs, les caprices, le coffre trop chargé...